Samedi 14 septembre

Lecture du jour (Ph 2, 6-11)

« Il s’est abaissé : c’est pourquoi Dieu l’a exalté » (Ph 2, 6-11)

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Samedi 14 septembre

Lecture du jour (Ph 2, 6-11)

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Aujourd'hui, nous sommes le samedi 14 septembre et l’Eglise célèbre la Croix glorieuse, cette croix qui est instrument de tourment et de mort mais qui, par le don du Christ, ouvre le salut à tous.

Avec mon imagination, je me place devant une croix et je remets entre les mains de Dieu ce qui fait ma vie. Je lui demande la grâce de grandir en liberté pour sa plus grande gloire. Si je peux, je trace sur moi un signe de croix : Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons un hymne à la croix de la communauté de l’Emmanuel.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 2 de la lettre de saint Paul aux Philippiens.

Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, et que toute langue proclame : « Jésus Christ est Seigneur » à la gloire de Dieu le Père.

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Des croix, il y en a de multiples représentations : je prends le temps de contempler intérieurement celle devant laquelle je me tiens : sa taille, son emplacement, sa couleur, son matériau, la présence ou non du Christ, mort ou ressuscité. Toutes ces images disent quelque chose du mystère de la foi. A quelle facette de ce mystère de la croix suis-je davantage sensible ?

2. Je considère le monde dans son ensemble ; Dieu a fait le choix de s’incarner pour sauver l’humanité. Je contemple ce mystère de l’incarnation. Je me laisse toucher par la puissance de Dieu qui passe par la liberté des hommes et des femmes de tous les temps. Je laisse remonter à ma mémoire une attitude de Jésus qui en témoigne.

3. « Jésus Christ est Seigneur ». Je prends le temps de gouter à cette expression. J’essaye d’entrer dans le mouvement de la vie qui ne cesse de se donner pour nous conduire à Dieu. Je me laisse toucher par ce mystère d’amour et de miséricorde à l’œuvre en toute vie.

Durant cette 2e écoute, je porte dans la prière tous ceux et celles qui souffrent aujourd’hui à cause de leur foi.

Au pied de la croix, j’offre à Dieu mes lieux de souffrance ; je lui dis ma confiance pour le chemin qui s’ouvre avec lui… j’ose lui exprimer ce que je désire faire pour lui ; je lui offre une parole de louange pour le don de la vie.

Nous écoutons la prière de Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix

« Regarde en haut vers la Croix :
Elle étend ses poutres,
Comme quelqu’un qui ouvre ses bras,
Comme s’Il voulait embrasser le monde entier:
Venez, vous tous, qui peinez et ployez sous le fardeau…
Du sol, elle s’élève jusqu’au ciel
Et aimerait tous les emporter là-haut.
Embrasse seulement la Croix, ainsi Tu le possèdes,
Lui qui est vérité chemin et vie.
Si Tu portes Ta Croix, elle-même Te porte
Et devient pour Toi béatitude».


Musiques

Sarabande in Bb Major de Johannes Fresneau interprété par Edward Martin
«Les Larmes of Johannes Fresneau» © Creative Commons by-nc-sa license from Magnatunes voir la licence de Magnatunes

Hymne à la croix de Emmanuel interprété par
«Signes Musiques n°121» © Éditions de l'Émmanuel Voir le site des Éditions de l'Emmanuel

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