Aujourd'hui nous sommes le mardi 13 décembre, et nous fêtons Sainte Lucie, martyre.

Je fais silence en respirant profondément et j’ouvre les oreilles de mon cœur pour accueillir la parole du Seigneur. Je mets mon corps et mon esprit à son service et je lui demande la grâce de la conversion. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

La joie de la conversion nous est chantée dans cet hymne des JMJ.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 21 de l’Évangile selon Saint Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens : « Quel est votre avis ? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : “Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.” Celui-ci répondit : “Je ne veux pas.” Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla. Puis le père alla trouver le second et lui parla de la même manière. Celui-ci répondit : “Oui, Seigneur !” et il n’y alla pas. Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils lui répondent : « Le premier. » Jésus leur dit : « Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu. Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice, et vous n’avez pas cru à sa parole ; mais les publicains et les prostituées y ont cru. Tandis que vous, après avoir vu cela, vous ne vous êtes même pas repentis plus tard pour croire à sa parole. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1
Je contemple l’histoire que Jésus raconte. Un homme avait deux fils. Il vint trouver chacun d’entre eux et leur dit : « “Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.” Je me laisse regarder par ce père qui m’appelle « mon enfant », j’accueille la tendresse de ses paroles. Je regarde avec lui la vigne de l’humanité.

2
Je regarde les deux fils. L’un répond : “Je ne veux pas” puis se repent et va à la vigne. L’autre dit « Oui Seigneur » mais n’y va pas. Je repense à ma vie et aux circonstances où je ressemble à ces deux fils. Quel est celui qui domine en moi ?

3
« Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu. » Je laisse résonner ces paroles de Jésus. Je me remémore les visages de personnes qui ont vécu une conversion et me paraissent être proches du royaume de Dieu. Je laisse monter en moi le désir de la conversion.

J’écoute à nouveau ce passage en gardant le cœur ouvert aux appels de l’Esprit Saint.

A partir de ce qui m’a touché dans cette contemplation, je lui demande ce dont j’ai besoin pour obéir à son appel, je parle avec le Seigneur comme un ami parle à son ami ou un serviteur à son maître.

Notre Père
qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite,
sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour,
pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi
à ceux qui nous ont offensés
et ne nous laisse pas entrer en tentation,
mais délivre-nous du mal.
Amen.