Aujourd’hui nous sommes le mercredi 13 novembre.

Les prières de cette semaine sont guidées par le Secours catholique de la Loire et la diaconie de Saint Etienne.

L’évangile de Luc que nous méditons aujourd'hui se situe au moment où Jésus fait route vers Jérusalem avec ses disciples. Je me place en imagination sur son chemin. Je me dispose pour écouter la Parole : mon corps, et mon cœur tournés vers Dieu et ouverts.
Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit

Le chant “Tu me relèves” est interprété par Exo.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 17 de l’évangile selon Saint Luc.

En ce temps-là, Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la région située entre la Samarie et la Galilée. Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s’arrêtèrent à distance et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. » à cette vue, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés. L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c’était un Samaritain. Alors Jésus prit la parole en disant : « Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ? Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! » Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1.”Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la région située entre la Samarie et la Galilée” dit l’évangéliste. Or Galiléens et Samaritains s’opposaient à cette époque. Je regarde Jésus passer et circuler entre des mondes inconciliables d’aujourd'hui. Cela peut être dans la société mais aussi dans ma famille, mon travail, ma communauté…

2. 10 lépreux arrivent à Jésus. Je les regarde et écoute leur commun : « Jésus, maître, prends pitié de nous. » Purifié, un seul revient pourtant se jeter aux pieds de Jésus et lui rendre grâce. Or c’est un Samaritain. Jésus est Galiléen. En quoi cela m’interroge t il sur ce que le Christ rend possible ? En quoi cela interroge t-il mon intelligence et ma relation au Christ ?

3. La parole de Jésus conclut le récit : « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. » Je regarde cet homme devant Jésus. Il est debout, "relevé": La racine de ce mot est celui de la résurrection. Je mesure alors toute l’étendue de ce que vit cet homme. Je médite sur ce que Dieu peut faire en lui, en d’autres mais aussi en moi.

J’écoute de nouveau ce récit. Je laisse la Parole de Dieu s’approfondir en moi et me toucher de nouveau.

Je prends maintenant le temps de m’adresser à mon tour au Christ, comme je parlerai à quelqu’un que j’apprécie. Je lui confie ce qui m’habite, que ce soit une demande, un remerciement ou tout autre chose.

Je conclus avec une très vieillle prière chrétienne adressée à Jésus lui-même et remise à l'honneur par Ignace de Loyola, “Anima Christi”:

Âme du Christ, sanctifie-moi.
Corps du Christ, sauve-moi.
Sang du Christ, enivre-moi.
Eau du côté du Christ, lave-moi.
Passion du Christ, fortifie-moi.
O bon Jésus, exauce-moi.
Dans tes blessures, cache-moi.
Ne permets pas que je sois séparé de toi.
De l’ennemi défends-moi.
A ma mort, appelle-moi.
Ordonne-moi de venir à toi.
Pour qu’avec les saints je te loue.
Dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

Au nom du père, et du Fils et du saint Esprit, amen.