Je prends le temps d’être bien « là », attentif à la respiration, à la Vie qui m’est donnée …Aujourd'hui nous sommes le lundi 13 novembre, et c’est avec tout ce qui fait l’ordinaire de ma vie que je me présente…Je pose cet «ordinaire » devant le Seigneur, et lui demande la grâce d’en contempler tout l’extraordinaire en sa présence. Au nom du Père, du Fils et du saint Esprit.

Le choeur de la Maison Sainte Thérèse chante Ne crains pas.

La lecture de ce jour est constituée de versets choisis du psaume 138

R/ Conduis-moi, Seigneur,
sur le chemin d’éternité. (cf. Ps 138, 24b)

Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais !
Tu sais quand je m’assois, quand je me lève ;
de très loin, tu pénètres mes pensées.
Que je marche ou me repose, tu le vois,
tous mes chemins te sont familiers.

Conduis-moi, Seigneur,
sur le chemin d’éternité

Avant qu’un mot ne parvienne à mes lèvres,
déjà, Seigneur, tu le sais.
Tu me devances et me poursuis, tu m’enserres,
tu as mis la main sur moi.
Savoir prodigieux qui me dépasse,
hauteur que je ne puis atteindre !

Conduis-moi, Seigneur,
sur le chemin d’éternité

Où donc aller, loin de ton souffle ?
où m’enfuir, loin de ta face ?
Je gravis les cieux : tu es là ;
je descends chez les morts : te voici.
Je prends les ailes de l’aurore
et me pose au-delà des mers :
même là, ta main me conduit,
ta main droite me saisit.

Conduis-moi, Seigneur,
sur le chemin d’éternité

Textes liturgiques © AELF, Paris

Piste 1 : J’observe, sans jugement, ce qui se passe en moi à l’écoute et la lecture de ce psaume… étonnement ou indifférence ? peur ou admiration ? confiance ou désir de fuite ? Je demande au Seigneur de prendre conscience de l’origine, dans mon histoire, de ces mouvements intérieurs…

Piste 2 : « Tu me scrutes Seigneur, et tu sais ! »: Je m’interroge : Si le Seigneur sait tout, pourquoi lui parler si ce n’est pour m’ouvrir à la conscience de ce que je vis au plus profond de moi-même ? Et pourquoi lui demander si ce n’est pour m’ouvrir au don qu’Il me fait de lui-même ? Je creuse tout cela…

Piste 3 : « Savoir prodigieux qui me dépasse, hauteur que je ne puis atteindre ! ». L’homme est créé pour respecter, pour révérer Dieu écrit Ignace de Loyola. Avec le psalmiste, je me laisse saisir par la conscience de l’infinie prévenance de Dieu à l’égard de l’infime créature que je suis…

J’écoute ce psaume à nouveau, me laissant comme « bercer » par le refrain proposé, « Conduis-moi Seigneur sur le chemin d’éternité ».

Au terme de ce temps de prière, je parle au Seigneur de ce que j’ai entendu de Lui, ce dont Il m’a donné de prendre conscience…A la suite du psalmiste, je renouvelle ma confiance pour la semaine qui s’ouvre, et cherche comment y percevoir toujours davantage Sa présence.

Saint Augustin dit «Tu ne me chercherais pas si tu ne m’avais pas déjà trouvé».
Je médite avec tous les auditeurs Prie en Chemin la prière enseignée par Jésus.
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen