Vendredi 12 novembre

Lecture du jour : Sg 13, 1-9

« Comment n’ont-ils pas découvert Celui qui en est le Maître ? » (Sg 13, 1-9)

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Vendredi 12 novembre

Lecture du jour : Sg 13, 1-9

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Au début de cette prière, je prends le temps de me situer face à toi, mon créateur et le créateur de toute chose. Je te demande la grâce d’ouvrir mes yeux à ta présence, d’ouvrir mon cœur à ta louange. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen.
 
Les séminaristes de la maison Sainte Thérèse chantent Ô Père des lumières.
 
La lecture de ce jour est tirée du livre de la sagesse, au chapitre 13.
 
De nature, ils sont inconsistants, tous ces gens qui restent dans l’ignorance de Dieu : à partir de ce qu’ils voient de bon, ils n’ont pas été capables de connaître Celui qui est ; en examinant ses œuvres, ils n’ont pas reconnu l’Artisan. Mais c’est le feu, le vent, la brise légère, la ronde des étoiles, la violence des flots, les luminaires du ciel gouvernant le cours du monde, qu’ils ont regardés comme des dieux. S’ils les ont pris pour des dieux, sous le charme de leur beauté, ils doivent savoir combien le Maître de ces choses leur est supérieur, car l’Auteur même de la beauté est leur créateur. Et si c’est leur puissance et leur efficacité qui les ont frappés, ils doivent comprendre, à partir de ces choses, combien est plus puissant Celui qui les a faites. Car à travers la grandeur et la beauté des créatures, on peut contempler, par analogie, leur Auteur. Et pourtant, ces hommes ne méritent qu’un blâme léger ; car c’est peut-être en cherchant Dieu et voulant le trouver, qu’ils se sont égarés : plongés au milieu de ses œuvres, ils poursuivent leur recherche et se laissent prendre aux apparences : ce qui s’offre à leurs yeux est si beau ! Encore une fois, ils n’ont pas d’excuse. S’ils ont poussé la science à un degré tel qu’ils sont capables d’avoir une idée sur le cours éternel des choses, comment n’ont-ils pas découvert plus vite Celui qui en est le Maître ?
 
Textes liturgiques © AELF, Paris
 
1
« le feu, le vent, la brise légère, la ronde des étoiles, la violence des flots, les luminaires au ciel » et tant d’autres beautés et phénomènes, quotidiens ou non, dont j’ai été un témoin admiratif ! Je les laisse défiler devant mes yeux et me laisse saisir d’émerveillement.
 
2
Toute cette beauté, cette « puissance et efficacité ». Pour reprendre les mots de l’auteur, comment est-ce que je l’accueille ? En y pensant, y-a-t-il des choses ou des êtres que je reçois comme « allant de soi », voire comme un dû ?
 
3
Notre monde contemporain se passe volontiers de religion, mais nombreux sont ceux qui cherchent un sens et veulent trouver Dieu. Je contemple cette foule nombreuse en attente. A quel geste suis-je appelé pour leur indiquer le Christ ? Je peux confier une personne que je connais.
 
Introduction à la deuxième écoute
J’écoute à nouveau ce passage, attentif à l’étonnement qui s’y exprime.
 
Invitation à une prière personnelle
Prier m’aide à tout accueillir comme un don. Prier me met face au donateur, et de l’émerveillement jaillit alors la gratitude : merci ! « Merci qui ? »  disait-on à l’enfant ! Je dis directement au Seigneur tout ce qui me traverse après ce temps de prière.
 
Prière de Charles de Foucauld
Mon Père,
Je m'abandonne à toi,
fais de moi ce qu'il te plaira.
Quoi que tu fasses de moi,
je te remercie.
Je suis prêt à tout, j'accepte tout.
Pourvu que ta volonté
se fasse en moi, en toutes tes créatures,
je ne désire rien d'autre, mon Dieu.

Je remets mon âme entre tes mains.
Je te la donne, mon Dieu,
avec tout l'amour de mon cœur,
parce que je t'aime,
et que ce m'est un besoin d'amour
de me donner,
de me remettre entre tes mains, sans mesure,
avec une infinie confiance,
car tu es mon Père.

Musiques

Ô Père des lumières de Didier Rimaud sj, Marcel-Joseph Godard interprété par Séminaristes de la Maison Sainte Thérèse
«Car il n'est qu'amour» © Éditions JADE Voir le site des Éditions JADE

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