Aujourd'hui nous sommes le vendredi 11 octobre.
Dans la parole de Dieu que nous allons prier aujourd’hui, Saint Paul nous invite à nous attacher à Dieu qui nous mène vers la vie. Je demande au Seigneur la force de me détacher de ce qui contredit cet élan de vie en moi. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen
Nous écoutons maintenant le chant “Tu es fais pour la vie “ interprété par Christophe Sperissen.
TU ES FAIT, POUR LA VIE, LA VIE EN ABONDANCE,
AU-DELÀ DE TOUTE ESPÉRANCE,
IL T’ATTEND DANS SON ROYAUME !
Si parfois la crainte s’installe, tourne-toi vers sa croix.
Il a dit : « Je suis vérité », il te dit : « Viens suis-moi ! »
Si parfois la peine te ronge, tourne-toi vers sa croix
Il a dit : « Je suis le berger », il te dit : « Réjouis-toi ! »
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 3 de la lettre de Saint Paul Apôtre aux Galates.
Frères, Abraham eut foi en Dieu, et il lui fut accordé d’être juste. Comprenez-le donc : ceux qui se réclament de la foi, ce sont eux, les fils d’Abraham. D’ailleurs, l’Écriture avait prévu, au sujet des nations, que Dieu les rendrait justes par la foi, et elle avait annoncé d’avance à Abraham cette bonne nouvelle : En toi seront bénies toutes les nations. Ainsi, ceux qui se réclament de la foi sont bénis avec Abraham, le croyant. Quant à ceux qui se réclament de la pratique de la Loi, ils sont tous sous la menace d’une malédiction, car il est écrit : Maudit soit celui qui ne s’attache pas à mettre en pratique tout ce qui est écrit dans le livre de la Loi. Il est d’ailleurs clair que par la Loi personne ne devient juste devant Dieu, car, comme le dit l’Écriture, celui qui est juste par la foi, vivra, et la Loi ne procède pas de la foi, mais elle dit : Celui qui met en pratique les commandements vivra à cause d’eux. Quant à cette malédiction de la Loi, le Christ nous en a rachetés en devenant, pour nous, objet de malédiction, car il est écrit : Il est maudit, celui qui est pendu au bois du supplice. Tout cela pour que la bénédiction d’Abraham s’étende aux nations païennes dans le Christ Jésus, et que nous recevions, par la foi, l’Esprit qui a été promis.
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. L’homme rend justice selon la Loi, un repère nécessaire pour vivre en société. Mais si celle-ci est nécessaire, elle peut aussi m’enfermer, m’entraîner dans une spirale qui finit par empêcher une adhésion libre à ce que Dieu veut pour moi : la vie. Dans ma vie d’aujourd’hui, quels attachements est-ce que je peux repérer et confier au Seigneur ?
2. L’homme rend justice selon la Loi mais Dieu rend juste par la foi. Ceci impose de prendre un risque, de plonger en Dieu dans la confiance, de choisir sans relâche ce qui donne plus de vie, pour moi et pour ceux qui m’entourent. Comment est-ce que je reçois aujourd’hui cette invitation à une foi sans condition ?
3. En Jésus, Dieu révèle que cet appel à la vie est pour tous. Par la foi des Apôtres qui ont tout quitté pour le suivre, par leur compagnonnage avec Jésus, le Seigneur les a envoyés pour transmettre cet appel à la vie en Christ, en Dieu. Je peux recevoir pour moi aussi aujourd’hui cette invitation à un davantage dans la foi en Jésus, pour devenir plus justement accordé à Lui.
Je réécoute le texte en me laissant toucher par les mots qui donnent confiance, qui m’aident à goûter cette vie reçue du Seigneur.
Je parle au Seigneur comme un ami parle à son ami, lui confiant mes doutes et mes résistances ou ma joie d’expérimenter la confiance.
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen