Mercredi 11 octobre

Lecture du jour : Jon 4, 1-11

"Toi, tu as pitié de ce ricin. Et moi, comment n’aurais-je pas pitié de Ninive, la grande ville ?" Jon 4

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Mercredi 11 octobre

Lecture du jour : Jon 4, 1-11

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Aujourd'hui nous sommes le mercredi 11 octobre et nous fêtons Saint Jean XXIII, pape.

Dans le judaïsme, le livre de Jonas est lu tous les ans lors de la célébration de Kippour. Il souligne l’importance de la repentance à laquelle répond le pardon de Dieu. Je me prépare à écouter un passage de ce livre et je demande au Seigneur la grâce de sa miséricorde.
Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons Seigneur, relève tes enfants, du choeur saint Ambroise.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 4 du livre du prophète Jonas

Quand il vit que Dieu pardonnait aux habitants de Ninive, Jonas trouva la chose très mauvaise et se mit en colère. Il fit cette prière au Seigneur : « Ah ! Seigneur, je l’avais bien dit lorsque j’étais encore dans mon pays ! C’est pour cela que je m’étais d’abord enfui à Tarsis. Je savais bien que tu es un Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour, renonçant au châtiment. Eh bien, Seigneur, prends ma vie ; mieux vaut pour moi mourir que vivre. » Le Seigneur lui dit : « As-tu vraiment raison de te mettre en colère ? » Jonas sortit de Ninive et s’assit à l’est de la ville. Là, il fit une hutte et s’assit dessous, à l’ombre, pour voir ce qui allait arriver dans la ville. Le Seigneur Dieu donna l’ordre à un arbuste, un ricin, de pousser au-dessus de Jonas pour donner de l’ombre à sa tête et le délivrer ainsi de sa mauvaise humeur. Jonas se réjouit d’une grande joie à cause du ricin. Mais le lendemain, à l’aube, Dieu donna l’ordre à un ver de piquer le ricin, et celui-ci se dessécha. Au lever du soleil, Dieu donna l’ordre au vent d’est de brûler ; Jonas fut frappé d’insolation. Se sentant défaillir, il demanda la mort et ajouta : « Mieux vaut pour moi mourir que vivre. » Dieu dit à Jonas : « As-tu vraiment raison de te mettre en colère au sujet de ce ricin ? » Il répondit : « Oui, j’ai bien raison de me mettre en colère jusqu’à souhaiter la mort. » Le Seigneur répliqua : « Toi, tu as pitié de ce ricin, qui ne t’a coûté aucun travail et que tu n’as pas fait grandir, qui a poussé en une nuit, et en une nuit a disparu. Et moi, comment n’aurais-je pas pitié de Ninive, la grande ville, où, sans compter une foule d’animaux, il y a plus de cent vingt mille êtres humains qui ne distinguent pas encore leur droite de leur gauche ? »

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
« Je savais bien que tu es un Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour, renonçant au châtiment » dit Jonas avec amertume. Oui, Dieu a renoncé à détruire une Ninive convertie par Jonas. Et moi, est-ce que je sais au plus profond que Dieu est tendre, miséricordieux, lent à la colère, et plein d’amour ?

Point 2
Avec humour, le récit se moque du prophète qui proteste contre un Dieu qui est compatissant avec les ennemis de son peuple. Dieu, plein d’imagination, fait intervenir successivement une tempête, un gros poisson, un ricin et un petit ver. De mon côté, comment discerner ce qui peut être signe de Dieu dans ma vie?

Point 3
Je m’invite dans cette conversation entre Dieu et Jonas. Tour à tour, je regarde Jonas qui continue de manifester sa colère sous n’importe quel prétexte, refusant le monde à venir que Dieu lui propose. Puis je m’approche de Dieu, à l’ombre de sa patience déterminée . Qu’ai-je envie de lui répondre ?

Je réécoute ce passage à la lumière du sens du prénom Jonas, qui en hébreu signifie « colombe », symbole de la paix

Je demande au Seigneur la grâce de venir me rejoindre au cœur de mes désolations pour leur redonner de la valeur et les transformer en consolations. Que son Esprit de paix et de vérité vienne m’éclairer et me réconcilier en reconnaissant que je tire mon existence d’un tout Autre. Que par son fils Jésus-Christ, je sois davantage guidé par sa Parole qui m’ouvre un avenir débarrassé de la méchanceté et du mal.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen

Musiques

Sarabande in Bb Major de Johannes Fresneau interprété par Edward Martin
«Les Larmes of Johannes Fresneau» © Creative Commons by-nc-sa license from Magnatunes voir la licence de Magnatunes

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