Aujourd'hui nous sommes le mardi 10 décembre. C’est la deuxième semaine du parcours d’avent “combattants d’espérance avec Jésus”.

Cette semaine, notre part de combat c’est de nous ouvrir à l’espérance: en reconnaissant là où nous sommes dépendants des autres et en sachant rendre grâce à Dieu pour les merveilles de la vie.

Les histoires racontées par Jésus évoquent souvent le monde de la campagne. Aujourd’hui, il est question de brebis perdues et du fait que Dieu ne les laissera pas se perdre. Ô Jésus qui viens à Noël, ouvre nos yeux pour pouvoir soutenir ceux qui semblent perdus. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons le chant “Ne crains pas, je suis ton Dieu” chanté par les séminaristes de la maison sainte-Thérèse.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 18 de l’évangile selon saint Matthieu.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quel est votre avis ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne va-t-il pas laisser les 99 autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ? Et, s’il arrive à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les 99 qui ne se sont pas égarées. Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu.

Texte liturgique © AELF, Paris

1. Une brebis sur un troupeau de 100 s’égare. Et Jésus demande notre avis. Quelles ont été les réponses de ses interlocuteurs ? Quelle serait ma réponse ? Est-ce que je prendrais la décision de laisser seules 99 brebis dans la montagne ? Le risque n’est-il pas trop grand ? J’écoute les débats intérieurs provoqués par cette situation.

2. Du côté de Jésus, la leçon semble claire : « Dieu ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. » C’est dans la nature même de Dieu de s’occuper de ceux qui semblent perdus. Je rends grâce pour la manière de faire de Dieu avec tous, et aussi avec moi quand il m’arrive d’être perdu. Et je pense à ceux qui semblent abandonnés autour de moi.

3. Une parabole peut être reçue de plusieurs manières. Ainsi je peux imaginer que le troupeau de brebis correspond à toutes les parcelles de ma vie. Et je peux me demander quelle dimension de ma vie me semble perdue, quel moment de mon histoire aurait besoin d’être sauvé. Je demande au Seigneur son aide.

J’écoute de nouveau cette histoire en entendant Jésus nous révéler que Dieu est vraiment « notre Père des cieux ». Il veut à tout prix nous protéger, il saura nous retrouver quoique nous fassions.

A l’issue de ce temps de prière, je confie au Seigneur mon désir d’être sauvé et protégé par lui !

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen

Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen