Aujourd'hui nous sommes le lundi 10 juillet.

Au début de ce temps de prière, je laisse le silence se faire en moi et je prends conscience de la présence du Seigneur à mes côtés. Je mets tout mon être à sa disposition et demande la grâce de faire confiance radicalement à Jésus. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Karen Gallop chante Haec dies.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 9 de l’Évangile selon Saint Matthieu

En ce temps-là, tandis que Jésus parlait aux disciples de Jean le Baptiste, voilà qu’un notable s’approcha. Il se prosternait devant lui en disant : « Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra. » Jésus se leva et le suivit, ainsi que ses disciples. Et voici qu’une femme souffrant d’hémorragies depuis douze ans s’approcha par derrière et toucha la frange de son vêtement. Car elle se disait en elle-même : « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. » Jésus se retourna et, la voyant, lui dit : « Confiance, ma fille ! Ta foi t’a sauvée. » Et, à l’heure même, la femme fut sauvée. Jésus, arrivé à la maison du notable, vit les joueurs de flûte et la foule qui s’agitait bruyamment. Il dit alors : « Retirez-vous. La jeune fille n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. Quand la foule fut mise dehors, il entra, lui saisit la main, et la jeune fille se leva. Et la nouvelle se répandit dans toute la région.

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
Jésus est dérangé par un notable dont la fille est morte alors qu’il parle avec ses disciples. Je regarde Jésus et ses disciples traverser la foule avec cet homme. Je regarde cette femme souffrante observer Jésus puis toucher la frange de son vêtement. Avec quel personnage est-ce que je m’identifie ?

Point 2
« Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. » J’écoute ces paroles d’une femme qui souffre depuis douze ans sans avoir trouvé de remède à son mal. Elle est convaincue qu’un simple contact avec le manteau de Jésus peut la sauver. Et moi ? Est-ce que je trouve en moi la même foi en Jésus ?

Point 3
Jésus se retourne et la voit. « Confiance ma fille, ta foi t’a sauvée ». Par ces mots, Jésus la fait naître à une confiance plus grande encore. Si je le peux j’écoute Jésus me dire « ma fille », « mon fils » et m’inviter à la confiance en lui, cette confiance qui me sauve.

J’écoute à nouveau ce récit en regardant comme Jésus invite également l’entourage de la petite fille à la confiance.

Je prends quelques instants pour parler avec le Seigneur de ce que j’ai découvert dans cet évangile. Par exemple sur la confiance que j’ai, ou que je n’ai pas assez, en lui. J’en parle avec lui comme un ami parle à son ami ou un serviteur à son Maitre.

Âme du Christ, sanctifie-moi.
Corps du Christ, sauve-moi.
Sang du Christ, enivre-moi.
Eau du côté du Christ, lave-moi.
Passion du Christ, fortifie-moi.
O bon Jésus, exauce-moi.
Dans tes blessures, cache-moi.
Ne permets pas que je sois séparé de toi.
De l'ennemi, défends-moi.
A ma mort, appelle-moi.
Ordonne-moi de venir à toi.
Pour qu'avec les saints je te loue.
Dans les siècles des siècles.
Amen.