Aujourd'hui, nous sommes le 10 mars, lundi de la première semaine de Carême.
A l’occasion du Carême : Prie en Chemin propose le parcours mettre de l’ordre dans sa vie à la Lumière des Ecritures. Cette semaine, c’est notre lien à Dieu que nous questionnons. Comment la Parole m’aide-t-elle à réordonner ma vie à Dieu ? Retrouvez le témoignage de Paula à écouter sur l’application Prie en Chemin.
Je me tourne vers Dieu pour démarrer la prière. Me voici devant toi, Seigneur, en ce temps de Carême, où nous sommes particulièrement invités à poser des gestes concrets de charité. Dans la prière de ce jour, Seigneur, accorde-moi ta grâce, pour que je sois prompt à agir charitablement envers mes frères et sœurs. Au nom du Père, et du Fils et du saint Esprit. Amen.
Nous écoutons le chant “Victoire à l’agneau de Dieu”, un chant du Chemin Neuf.
Victoire à l’Agneau de Dieu, Il est souverain dans l’abîme et les cieux. (bis)
Il règne l’Agneau de Dieu, il règne,
Il règne, règne dans les cieux, l’Agneau de Dieu.
Louange au Dieu trois fois Saint, Il règne sur nos vies, et nous sommes à lui. (bis)
Hommage à l’Éternel vivant, Nous chantons sa victoire, nous célébrons sa gloire. (bis)
Pont : Toi seul es saint, Agneau de Dieu, Tu as livré ta vie, Alléluia ! (bis)
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 25 de l’évangile selon saint Matthieu.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs : il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche. Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !” Alors les justes lui répondront : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ? tu étais malade ou en prison… Quand sommes- nous venus jusqu’à toi ?” Et le Roi leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.” Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : “Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges. Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.” Alors ils répondront, eux aussi : “Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?” Il leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.” Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. Jésus raconte une histoire forte en contrastes. D’un côté à la fin des temps, le Fils de l’homme règne, parle comme juge, et siège sur un trône de gloire. De l’autre côté aujourd’hui, il a faim, il est étranger, nu ou en prison… Je fais défiler alternativement en moi des images de Jésus en gloire ou humilié.
2. Aux justes, le roi déclare : « Recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. » Depuis la fondation du monde, de toute éternité, Dieu-Père veut que ma vie parvienne dans son royaume, il m’attend. Je considère son amour prévenant, le royaume où Dieu m’attend, royaume qui dépasse toutes mes pauvres demandes.
3. Ce que nous faisons au plus petit, c’est au Christ que nous le faisons. Y a-t-il des personnes, surtout des personnes humbles, envers qui je suis indifférent ? Puis-je voir en elle le Christ, pour me disposer à les aimer davantage, par des actes ?
J’écoute à nouveau les paroles du Christ aux justes et aux injustes, sans rien leur enlever de leur force.
Je m’adresse maintenant au Seigneur, selon ce que j’ai médité. Je peux par exemple le remercier de m’avoir créé et appelé au Royaume, ou bien lui demander sa grâce pour agir avec charité envers une personne en particulier. Je lui parle avec les mots qui me viennent.
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Au nom du Père, du Fils et du saint-Esprit, amen
La prière de cette semaine est guidée par le Réseau MAGIS, qui prépare le Jubilé des Jeunes de l'été prochain. Comme le peuple hébreu a passé la mer Rouge à pied sec en quittant l’Égypte, terre d’esclavage, ces jeunes iront franchir à Rome l’une des portes saintes comme signe de leur marche vers la liberté. Nous pouvons les envoyer dans notre prière.