Mardi 09 décembre

lecture du jour: Is 40, 1-11

"Élève la voix, ne crains pas." Is 40, 1-11

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Mardi 09 décembre

lecture du jour: Is 40, 1-11

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Pendant l’Avent, Prie en Chemin nous propose de faire le travail intérieur qui nous permet d’accueillir la paix qui vient de Dieu.

Aujourd'hui, nous sommes le mardi 9 décembre de la deuxième semaine de l’Avent.

Seigneur, accueille en ce jour mon désir d’être pleinement disponible pour te rencontrer. Je prends une lente et profonde inspiration pour sentir la vie, le souffle de Dieu qui m’habite, et je trace sur moi un signe de croix.

Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen

Nous écoutons le chant “Consolez mon peuple” par Robert Lebel.

R/ Consolez
Consolez mon peuple
Dites-lui
Que sa délivrance est proche
Et que son Sauveur est vivant

1. Dites-lui que sa faute est enlevée!
Dites-lui que sa faute est oubliée
Et lavée…
Dans l'eau vive qui jaillit du cœur de Dieu!
D'écarlate, elle est plus blanche que la neige

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 40 du livre d’Isaïe.

Consolez, consolez mon peuple, – dit votre Dieu – parlez au cœur de Jérusalem. Proclamez que son service est accompli, que son crime est expié, qu’elle a reçu de la main du Seigneur le double pour toutes ses fautes. Une voix proclame : « Dans le désert, préparez le chemin du Seigneur ; tracez droit, dans les terres arides, une route pour notre Dieu. Que tout ravin soit comblé, toute montagne et toute colline abaissées ! que les escarpements se changent en plaine, et les sommets, en large vallée ! Alors se révélera la gloire du Seigneur, et tout être de chair verra que la bouche du Seigneur a parlé. » Une voix dit : « Proclame ! » Et je dis : « Que vais-je proclamer ? » Toute chair est comme l’herbe, toute sa grâce, comme la fleur des champs : l’herbe se dessèche et la fleur se fane quand passe sur elle le souffle du Seigneur. Oui, le peuple est comme l’herbe : l’herbe se dessèche et la fleur se fane, mais la parole de notre Dieu demeure pour toujours. Monte sur une haute montagne, toi qui portes la bonne nouvelle à Sion. Élève la voix avec force, toi qui portes la bonne nouvelle à Jérusalem. Élève la voix, ne crains pas. Dis aux villes de Juda : « Voici votre Dieu ! » Voici le Seigneur Dieu ! Il vient avec puissance ; son bras lui soumet tout. Voici le fruit de son travail avec lui, et devant lui, son ouvrage. Comme un berger, il fait paître son troupeau : son bras rassemble les agneaux, il les porte sur son cœur, il mène les brebis qui allaitent.

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. “ Comme un berger, il fait paître son troupeau : son bras rassemble les agneaux, il les porte sur son cœur, il mène les brebis qui allaitent ”. Sur mon chemin de chrétien, j’avance avec la promesse que le Christ peut me porter sur son cœur. Je peux marcher sans crainte à sa suite, et avec les autres. Je m’arrête sur cette image consolante.

2. « La parole du Seigneur demeure pour toujours ”. Le prophète nous invite à porter la Bonne Nouvelle de notre Dieu proche et miséricordieux. Je médite cela et je m’interroge : où et comment puis-je témoigner de ce Dieu, berger d’amour, autour de moi ?

3. Combler un ravin, tracer une route pour Dieu, aplanir les montagnes, adoucir les escarpements… Ces images m’invitent à l’action pour ouvrir un chemin à Dieu dans ma vie. Je pense à mes relations avec les gens autour de moi, mon prochain. Quel ravin puis-je combler ? Quel escarpement aplanir ? Quelle route puis-je ouvrir ?

Je suis attentif lors de cette deuxième écoute à tous les verbes qui m’incitent à l’action, à ouvrir mon cœur à la conversion.

Si j’en ai besoin, je me laisse consoler par ce Dieu qui porte ses brebis sur son cœur. Je lui parle au cœur. Je peux lui confier mes relations pour lesquelles je ressens le désir de “combler un ravin” ou “adoucir un escarpement”.

Prends Seigneur, et reçois
toute ma liberté,
ma mémoire, mon intelligence
et toute ma volonté.
Tout ce que j’ai et tout ce que je possède.
C’est toi qui m’as tout donné, à toi, Seigneur, je le rends.
Tout est à toi, disposes-en selon ton entière volonté.
Donne-moi seulement de t’aimer
et donne-moi ta grâce, elle seule me suffit.

Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen


Musiques

Les femmes de Jérusalem (Kora-Flûte) de Monastère Notre-Dame de Beaufort interprété par Monastère Notre-Dame de Beaufort
«Voici le temps favorable» © Monastère de Beaufort Voir le site du Monastère de Beaufort

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