Aujourd'hui nous sommes le mercredi 9 octobre.

Par les textes de ce jour, Jésus apprend à ses disciples à prier en s’adressant au Père. A sa suite, Saint Paul nous invite à ouvrir notre cœur et à avoir le courage de vivre du message de l’Evangile. J’entre dans cette prière en demandant au Seigneur de dépasser mes peurs et de me révéler ce qui donne sens à ma vie aujourd’hui. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons le chant “Mon père, je m’abandonne à toi” de la Communauté de l'Emmanuel.

Mon pèreAujourd'hui nous sommes le mercredi 9 octobre.

Par les textes de ce jour, Jésus apprend à ses disciples à prier en s’adressant au Père. A sa suite, Saint Paul nous invite à ouvrir notre cœur et à avoir le courage de vivre du message de l’Evangile. J’entre dans cette prière en demandant au Seigneur de dépasser mes peurs et de me révéler ce qui donne sens à ma vie aujourd’hui. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons le chant “Mon père, je m’abandonne à toi” de la Communauté de l'Emmanuel.

Mon père mon père je m'abonne à toi
Fais de moi ce qu'il te plaira
Quoi que tu fasses je te remercie
Je suis prêt à tout, j'accepte tout

Car tu es mon père, je m'abandonne à toi
Car tu es mon père, je me confie à toi
Car tu es mon père, je m'abandonne à toi
Car tu es mon père, je me confie à toi

Mon père mon père en toi je me confie
En tes mains je mets mon esprit
Je te le donne d'un cœur plein d'amour
Je n'ai qu'une desir, t'appartenir

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 2 de la lettre de Saint Paul Apôtre aux Galates.

Frères, au bout de quatorze ans, je suis de nouveau monté à Jérusalem ; j’étais avec Barnabé, et j’avais aussi emmené Tite. J’y montais à la suite d’une révélation, et j’y ai exposé l’Évangile que je proclame parmi les nations ; je l’ai exposé en privé, aux personnages les plus importants, car je ne voulais pas risquer de courir ou d’avoir couru pour rien. Or, ils ont constaté que l’annonce de l’Évangile m’a été confiée pour les incirconcis (c’est-à-dire les païens), comme elle l’a été à Pierre pour les circoncis (c’est-à-dire les Juifs). En effet, si l’action de Dieu a fait de Pierre l’Apôtre des circoncis, elle a fait de moi l’Apôtre des nations païennes. Ayant reconnu la grâce qui m’a été donnée, Jacques, Pierre et Jean, qui sont considérés comme les colonnes de l’Église, nous ont tendu la main, à moi et à Barnabé, en signe de communion, montrant par là que nous sommes, nous, envoyés aux nations, et eux, aux circoncis. Ils nous ont seulement demandé de nous souvenir des pauvres, ce que j’ai pris grand soin de faire. Mais quand Pierre est venu à Antioche, je me suis opposé à lui ouvertement, parce qu’il était dans son tort. En effet, avant l’arrivée de quelques personnes de l’entourage de Jacques, Pierre prenait ses repas avec les fidèles d’origine païenne. Mais après leur arrivée, il prit l’habitude de se retirer et de se tenir à l’écart, par crainte de ceux qui étaient d’origine juive. Tous les autres fidèles d’origine juive jouèrent la même comédie que lui, si bien que Barnabé lui-même se laissa entraîner dans ce jeu. Mais quand je vis que ceux-ci ne marchaient pas droit selon la vérité de l’Évangile, je dis à Pierre devant tout le monde : « Si toi qui es juif, tu vis à la manière des païens et non des Juifs, pourquoi obliges-tu les païens à suivre les coutumes juives ? »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Je contemple l’universalité du message de Jésus. Son annonce passe par les Apôtres, des plus proches de Jésus (Pierre, Jacques, Jean) jusqu’à Paul, envoyé aux nations. A leur suite, comment est-ce que je témoigne aujourd’hui de ce trésor reçu ?

2. Envoyé vers tous pour proclamer l’Evangile ne va pas sans « se souvenir des pauvres ». Quelles pauvretés puis-je offrir au Seigneur aujourd’hui ? Comment puis-je Lui confier les miennes pour mieux m’ouvrir aux pauvretés de celles et ceux qui m’entourent ?

3. S’ouvrir à tous fait fi des convenances et oblige à laisser ses peurs de déplaire, ses postures de paraître. Quelles sont mes réticences à me laisser envoyer vers tous ? Est ce que je suis capable comme Pierre de me laisser déplacer par l’interpellation fraternelle de ceux qui m’entourent ?

En réécoutant le texte, je fais miens les mouvements qui habitent Paul, mouvement vers les autres et exigence de témoigner de l’Evangile dans tous les aspects de ma vie.

Je confie maintenant mes propres mouvements au Seigneur, sûr qu’il m’accueille tel que je suis.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.

Amen