Aujourd'hui, nous sommes le lundi 9 septembre.

Nous fêtons saint Pierre Claver, jésuite espagnol du 17e siècle, missionnaire en Colombie. Nous fêtons également le bienheureux Fréderic Ozanam, laïc français du 19e siècle, co-fondateur de la Société Saint-Vincent de Paul.
L’Eglise commémore la mémoire du bienheureux père Jacques-Désiré Laval, vénérée par toute la population de l’île Maurice.

Je prends le temps de me disposer intérieurement et je fais mienne la louange du psalmiste : « le Seigneur redresse les accablés ». Je confie au Seigneur ce temps de prière au cœur de mon quotidien. Je lui demande la grâce de voir clair dans mes pensées et d’y accorder mes actions. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

En l’honneur de Jacques-Désiré Laval, nous écoutons un musicien mauricien, le père Laurent Rivet.

Pena pli gran lamour Kiler nou donn nou lavi Pou kamwad ki mo kontan Pou fer li grandi Kouma mo Papa finn kontan mwa Mwa osi mo kontan zot Res dan sa lamour la Samem mo lalwa Mo finn dir zot tousala Pou ki zot konn vre lazwa Kontan zot prosin Kouma mwa mo finn kontan zot

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 6 de l’Evangile selon saint Luc

Un jour de sabbat, Jésus était entré dans la synagogue et enseignait. Il y avait là un homme dont la main droite était desséchée. Les scribes et les pharisiens observaient Jésus pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat ; ils auraient ainsi un motif pour l’accuser. Mais lui connaissait leurs raisonnements, et il dit à l’homme qui avait la main desséchée : « Lève-toi, et tiens-toi debout, là au milieu. » L’homme se dressa et se tint debout. Jésus leur dit : « Je vous le demande : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de la perdre ? » Alors, promenant son regard sur eux tous, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il le fit, et sa main redevint normale. Quant à eux, ils furent remplis de fureur et ils discutaient entre eux sur ce qu’ils feraient à Jésus.

Textes liturgiques © AELF, Paris

1.Je me rends présent à la scène : je prends le temps de regarder tout d’abord Jésus désireux de témoigner du Royaume, puis son auditoire composé de toutes sortes de personnes, enfin les scribes et les pharisiens qui l’observent plus qu’ils ne l’écoutent. Et moi, quelle est ma disposition intérieure ? Suis-je ouverte à la nouveauté ?

2. Dans cette scène, pas vraiment de dialogue, juste quelques mots et quelques gestes : une parole de controverse sur ce qui est permis ou non et une invitation à des mouvements qui conduisent à une guérison. Je me laisse toucher par la simplicité de ces paroles qui témoignent de la liberté intérieure de Jésus.

3. J’ouvre mes mains et les contemple. Je m’interroge : comment participent-elles à des gestes de création, à une œuvre de salut ? Je prends conscience de tous ces petits « riens » du quotidien qui sont signes du Royaume. Je peux également faire mémoire de ceux dont j’ai bénéficié.

J’écoute de nouveau ce récit en pensant aux saints du jour : ils se sont laissés interpellés par des personnes en précarité et ils ont agi en conséquence.
Invitation à une prière personnelle

Jésus désire pour tous le bien, la vie… j’ose lui offrir ma prière, je lui dis ce qui m’a touché, je lui présente un lieu de conversion personnelle, une personne qui a besoin d’un soulagement physique ou moral.

Prends Seigneur, et reçois
toute ma liberté,
ma mémoire, mon intelligence
et toute ma volonté.
Tout ce que j’ai et tout ce que je possède.
C’est toi qui m’as tout donné, à toi, Seigneur, je le rends.
Tout est à toi, disposes-en selon ton entière volonté.
Donne-moi seulement de t’aimer
et donne-moi ta grâce, elle seule me suffit.