Aujourd'hui nous sommes le samedi 9 juillet ; l’Église fait mémoire de plusieurs martyrs chinois, dont le jésuite Léon Ignace Mangin.

Puisque Jésus évoquera aujourd’hui les oiseaux du ciel, nous pouvons prier à leur intention : pour que l’humanité prenne soin de la création. Que ma vie soit en alliance avec l’ensemble du créé. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen.

La Chorale de la Maison des Étudiants Catholiques de Lyon chante Laudato Si’ : Loué sois-tu Seigneur, pour toutes tes créatures.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 10 de l’Évangile selon Saint Matthieu

En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Le disciple n’est pas au-dessus de son maître, ni le serviteur au-dessus de son seigneur. Il suffit que le disciple soit comme son maître, et le serviteur, comme son seigneur. Si les gens ont traité de Béelzéboul le maître de maison, ce sera bien pire pour ceux de sa maison. Ne craignez donc pas ces gens-là ; rien n’est voilé qui ne sera dévoilé, rien n’est caché qui ne sera connu. Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en pleine lumière ; ce que vous entendez au creux de l’oreille, proclamez-le sur les toits. Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps.
Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ? Or, pas un seul ne tombe à terre sans que votre Père le veuille. Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez donc sans crainte : vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux. Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux. Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux. »


Textes liturgiques © AELF, Paris




1

« Ne craignez pas… Soyez sans crainte. » Deux fois nous entendons ces mots qui sont un leitmotiv de Jésus. Prenons-les au sérieux. Je contemple un instant nos sociétés : Ai-je un quelconque motif de crainte, pour moi, pour l’Église, pour le monde ? Je dépose cela aux pieds du Seigneur.

2

« Rien n’est voilé qui ne sera dévoilé. » Ces mots disent une bonne nouvelle : un jour sera connu le fond des choses, à savoir l’amour de Dieu et sa bonté pour chacun de nous. Je laisse résonner cette promesse. Et, dans mon cœur, je l’adresse à des personnes en leur disant : « Que vienne ce jour où Dieu touchera ton cœur ! »

3

« Vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux. » Je me représente cette création belle et foisonnante. Je rends grâce à Dieu, créateur de toute chose, et j’accueille son immense amour pour moi : « Vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux. » Et je peux mêler mon chant à celui des oiseaux…

Introduction à la deuxième écoute

Nous écoutons l’évangile une seconde fois.

Invitation à une prière personnelle

Je conclus ma prière en adressant quelques mots personnels à Dieu, au Christ. En ce samedi, je peux aussi m’adresser à Marie, mère de Jésus, pour qu’elle m’aide à entrer dans le mystère de son fils.

Prière finale

Réjouis-toi Marie, pleine de grâces ;
le Seigneur est avec toi.
Tu es bénie entre toutes les femmes
et Jésus, Ton enfant, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
prie pour nous pauvres pécheurs,
maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.