Aujourd’hui, nous sommes vendredi 8 novembre.

« Quelle joie quand on m’a dit : Nous irons à la maison du Seigneur ! », proclame le psaume qui suit la lecture de Saint-Paul que nous méditerons. La prière est un de ces moments de joie, car elle est rencontre du Seigneur. Je prends, rien que pour lui, un peu de temps. La prière entretient ma fidélité à celui à qui j’ai donné ma foi. Laissant toutes ces préoccupations qui m’envahissent si vite, je me pose, je me repose sur Dieu seul. Minutes précieuses. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit. Amen

Le chant “Mon âme se repose en paix sur Dieu seul”, est interprété par la Communauté de Taizé.

La parole du jour est tirée de la Lettre au Philippiens.

Frères, ensemble imitez-moi, et regardez bien ceux qui se conduisent selon l’exemple que nous vous donnons. Car je vous l’ai souvent dit, et maintenant je le redis en pleurant : beaucoup de gens se conduisent en ennemis de la croix du Christ. Ils vont à leur perte. Leur dieu, c’est leur ventre, et ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte ; ils ne pensent qu’aux choses de la terre. Mais nous, nous avons notre citoyenneté dans les cieux ; d’où nous attendons comme sauveur le Seigneur Jésus Christ, lui qui transformera nos pauvres corps à l’image de son corps glorieux, avec la puissance active qui le rend même capable de tout mettre sous son pouvoir. Ainsi, mes frères bien-aimés pour qui j’ai tant d’affection, vous, ma joie et ma couronne, tenez bon dans le Seigneur, mes bien-aimés.

Textes liturgiques © AELF, Paris

1.« Je le redis en pleurant. » La grâce dont Saint Paul a bénéficié sur le chemin de Damas, tant de gens semblent passer à côté. « Ils ne pensent qu’aux choses de la terre », comme nous trop souvent. Paul partage la tristesse de Dieu, lui qui nous a fait pour lui. Je contemple cette tristesse de Dieu.

2. « Nous avons notre citoyenneté dans les cieux. » Telle est la conviction chrétienne. « Ils passent leur vie sur la terre, mais sont citoyens du ciel », lit-on dans une lettre anonyme du 2e siècle. Pas question que je fuie mon quotidien, mais que je le vive autrement. Comment, aujourd’hui, vivrai-je cette dimension céleste ?

3. « Tenez bon dans le Seigneur ! » Que d’enthousiasme vite retombés ! Ce qu’il faut, c’est durer. Les marins connaissent la dérive silencieuse : on somnole un peu à la barre, on dévie d’un degré, puis de deux. Bientôt, on se retrouve loin du cap fixé. Je demande au Seigneur la grâce de la vigilance quotidienne.

Réécoutons ces propos adressés par Paul à ses frères et sœurs bien-aimés pour qui il a tant d’affection, ceux et celles qui sont sa joie et sa couronne. Ces paroles nous conviennent si bien. Philippiens

Qu’est-ce que je retiens de ce temps de prière ? Avec quelle demande est-ce que je me tourne vers le Christ ? Je lui parle comme un ami parle à son ami.

Âme du Christ,
sanctifie-moi.
Corps du Christ,
sauve-moi.
Sang du Christ,
enivre-moi.
Eau du côté du Christ, lave-moi.
Passion du Christ, fortifie-moi.
Ô bon Jésus, exauce-moi.
Dans tes blessures, cache-moi.
Ne permets pas que je sois séparé de toi.
De l’ennemi perfide, défends-moi.
À l’heure de ma mort, appelle-moi. Ordonne-moi de venir à toi, pour qu’avec tes Saints je te loue, toi, dans les siècles des siècles. Amen

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit. Amen