Aujourd'hui nous sommes le mercredi 8 octobre.

Seigneur, me voici devant toi. Je me sens parfois maladroit, cherchant mes mots, démuni. Apprends-moi à prier. Apprends-moi d’abord à t’écouter avec un cœur large, pour mieux te parler en vérité. Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

Nous écoutons le Notre Père chanté en hébreu par le groupe Harpa dei. Avec eux, j’ouvre mon cœur et mon esprit à la présence de Dieu qui m’attend.

Avinu shebashamayim,
yitkadesh shimkha,
Tavo malkhutkha, ye'aseh retsonkha
kevashamayim ken ba'arets.
Et lekhem khukenu ten lanu hayom,
uslakh lanu al khataeynu
kefi shesolkhim gam anakhnu
lakhotim lanu.
Ve al te vi enu lidey nisayon,
ki im khaltzenu min hara.
Amen.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 11 de l’Évangile selon saint Luc.

Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière. Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. »
Il leur répondit : « Quand vous priez, dites :
“Père, que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne.
Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour
Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes, nous pardonnons aussi à tous ceux qui ont des torts envers nous.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation.” »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Un instant, je contemple Jésus en prière. Lui aussi a besoin de ces moments de ressourcement, d’intimité avec son Père. Avec respect, j’essaie d’imaginer ce que Jésus dit à son Père. Lui raconte-t-il sa mission ? Prie-t-il pour les hommes, leurs peines et leurs efforts ? Lui parle-t-il de moi ?

2. Jésus ouvre la prière qu’il donne à ses disciples par « Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne ». Je prends quelques instants pour me demander ce que cela veut dire. À quoi pourrait ressembler un monde où se réaliserait le Règne de Dieu ? Est-ce que j’en vois déjà des signes, des traces aujourd’hui ?

3. J’entends cette demande de pain. Je porte un moment dans ma prière tous les hommes et les femmes pour qui cette demande est pressante, tous ceux qui manquent du nécessaire. Je prie pour que davantage d’hommes et de femmes se lèvent pour construire un monde plus juste.

J’écoute de nouveau cet Évangile en me coulant dans la peau de ce disciple qui demande : « Seigneur, apprends-nous à prier ».

Pour conclure ma prière, je reprends le Notre Père. Je le récite lentement, doucement. J’essaie de m’engager à travers chaque mot que je dis, de donner à chaque mot un poids de vérité, d’authenticité.

Mon fils / Ma fille, qui es sur la terre,
Fais que ta vie soit le meilleur reflet de mon nom.
Engage-toi pour mon Règne à chaque pas que tu fais,
Dans chaque décision que tu prends,
Dans chaque attitude et chaque geste.
Construis-le pour moi et avec moi.
C’est là ma volonté sur la terre comme au ciel.
Reçois le pain de chaque jour,
Conscient(e) que c’est un privilège et un miracle.
Je te pardonne tes erreurs, tes chutes, tes abandons,
Mais fais de même face à la fragilité de tes frères.
Lutte pour plus de justice et de paix
Et je serai à tes côtés.
N’aie pas peur :
Le mal n’aura pas le dernier mot.
Amen.

Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.