Aujourd'hui nous sommes le samedi 8 juillet.

L’appel à la louange résonne tout au long des psaumes particulièrement dans le psaume de ce jour. Au début de ce temps de prière je fais silence à l’intérieur de moi, lentement j’inspire, j’expire, j’oriente mes pensées vers Dieu. Je demande la grâce d’une connaissance intime du Seigneur afin de l’aimer pour ce qu’il est, au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous entrons en prière avec Louez-Le dans les cieux du Chemin Neuf.

La lecture de ce jour est tirée du Psaume 134.

Louez le nom du Seigneur,
louez-le, serviteurs du Seigneur
qui veillez dans la maison du Seigneur,
dans les parvis de la maison de notre Dieu.

Louez la bonté du Seigneur,
célébrez la douceur de son nom.
C’est Jacob que le Seigneur a choisi,
Israël dont il a fait son bien.

Je le sais, le Seigneur est grand :
notre Maître est plus grand que tous les dieux.
Tout ce que veut le Seigneur, il le fait
au ciel et sur la terre, dans les mers
et jusqu’au fond des abîmes.

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
« Louez, le nom du Seigneur… » L’invitation du psalmiste à la louange est insistante. Je fais mémoire des moments où je m’adresse au Seigneur pour ce qu’Il est et non pour ce que je veux. Je recherche les moments où je suis dans la louange et la gratuité avec le Seigneur.

Point 2
« Louez la bonté du Seigneur… » le Seigneur est bon, il veut notre bien. Comment j’accueille ce verset ? Comment laisser agir et reconnaître la bonté du Seigneur dans ma vie ?

Point 3
« Je le sais le Seigneur est grand…Tout ce que veut le Seigneur, il le fait au ciel et sur la terre dans les mers et jusqu’au fond des abîmes » Comment me rejoint la grandeur de Dieu ? Et moi aujourd’hui avec quels mots est-ce que je peux la nommer et en témoigner ?

Je me laisse toucher en profondeur dans cette deuxième écoute par les paroles qui disent la bonté, la grandeur de Dieu.

Dans un cœur à cœur avec le Seigneur je dis avec mes mots mon émerveillement, ma reconnaissance, mes hésitations, mes questions, la louange qui monte de mon cœur.

Selon la tradition du samedi consacré à la Bienheureuse Marie je termine ma prière en reprenant son magnificat :
Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ; désormais, tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !
Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race, à jamais.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. Amen.