Aujourd'hui nous sommes le samedi 8 mars, samedi après les cendres et nous fêtons la saint Jean de Dieu . Prie en Chemin propose de marcher à travers le carême avec une intention: mettre de l’ordre dans sa vie grâce à la Parole reçue de Dieu.
Même si c’est moi qui ai décidé de prendre ce temps de prière, je prends conscience que le Seigneur est le premier. Il est venu, il est « sorti », pour m’appeler à sa suite. Je me prépare intérieurement à cette rencontre. J’arrive avec tout ce que je porte de questions, d’expériences, de projets. Je lui demande de ne pas rester sourde à son appel. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen
Nous écoutons le chant “Agneau de Dieu qui enlèves le péché du monde” interprété par Laurent Grzybowski, les chanteurs de l'école Psalette Saint-Vincent et la maîtrise de la cathédrale du Mans.
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 5 de l’évangile selon Saint Luc.
En ce temps-là, Jésus sortit et remarqua un publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts) du nom de Lévi assis au bureau des impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » Abandonnant tout, l’homme se leva ; et il le suivait. Lévi donna pour Jésus une grande réception dans sa maison ; il y avait là une foule nombreuse de publicains et d’autres gens attablés avec eux. Les pharisiens et les scribes de leur parti récriminaient en disant à ses disciples : « Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus leur répondit : « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs, pour qu’ils se convertissent. »
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. Jésus remarque un collecteur d’impôt, on dirait aujourd'hui “il le calcule”. Je me laisse pénétrer par cette scène. Quand est-ce que je me suis senti catalogué.e sans être vraiment comprise? Quand est-ce que j’ai moi-même refusé de remarquer quelqu’un, limitant mon regard à sa fonction, sa profession ? Je laisse ces souvenirs venir sous le regard du Seigneur.
2. J’entends Jésus qui lui dit : « suis-moi » et je vois le mouvement de Lévi qui, aussitôt, se met debout, quitte sa place en abandonnant son poste, son métier, ses sécurités, pour se mettre en route à la suite de Jésus. Aujourd’hui, comment est-ce que je reçois moi aussi cet appel à suivre Jésus ? Est-ce que je me sens concernée ? Ai-je l’élan pour me lever et me mettre en route maintenant, pour les heures qui vont suivre ?
3. Je regarde Lévi qui offre un grand repas à Jésus avec ses semblables, des publicains et beaucoup d’autres gens. Il ne met pas de frontières. Il sait qui il est, d’où il vient… de quoi il est capable. Il ne se désolidarise pas contrairement à ceux qui se croient guéris ou justes ! Je regarde en moi-même et autour de moi… à quoi m’appelle cette attitude de Lévi ?
J’écoute à nouveau cet appel de Lévi en demandant au Seigneur d’entendre ce qu’il veut pour moi et pour chacun de nous : nous rendre la santé, nous détourner de ce qui nous bloque et nous empêche de rentrer dans une vie fraternelle à sa suite, de donner vie.
Dans cette amitié, cette fraternité que Jésus me propose, j’ose tout simplement, tout humblement, lui donner ma réponse pour aujourd’hui. Je regarde les personnes que je vais rencontrer ou que j’ai déjà côtoyées et je les invite dans ma prière avec le Seigneur.
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen
Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, amen