Aujourd'hui, nous sommes le samedi 8 février et nous faisons mémoire de saint Jérôme Émilien, fondateur, et de sainte Joséphine Bakhita, première sainte africaine non-martyre.

Chacun à leur manière et selon leurs situations, Jérôme Émilien et Joséphine Bakhita ont vécu l’esclavage, dont ils ont pu être libérés pour goûter à la liberté des enfants de Dieu et se donner sans réserve aux pauvres. Demandons la grâce de garder toujours cet esprit d’adoption. Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

Nous écoutons le chant The Lord’s my sheperd, interpreté par Beth Tysall.

The Lord's my Shepherd I'll not want
He makes me lie in pastures green
He leads me by the still still waters
His goodness restores my soul

And I will trust in You alone
And I will trust in You alone
For Your endless mercy follows me
Your goodness will lead me home

He guides my ways in righteousness
And He anoints my head with oil
And my cup it overflows with joy
I feast on His pure delights

La lecture de ce jour est tirée du psaume 22.

Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien.
Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer.
Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de son nom.
Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure.
Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante.
Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie ;
j’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours.

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Contemplons le Seigneur, berger de son peuple, le conduisant vers les eaux du salut. Chemins par lesquels Jérôme Émilien le noble soldat va découvrir la misère et se mettre au service des malades ; et Joséphine Bakhita l’enfant enlevée, réduite en esclavage, finalement libérée, se fera esclave de l’amour de Dieu et des autres.

2. Les chemins de Jérôme Émilien et de Joséphine Bakhita ont traversé le ravin de la mort. Mais dans ces moments, ils ont toujours été soutenus, même lorsqu’ils n’avaient aucune connaissance de Celui qui les conduisait. Méditons sur cette discrétion de Dieu, conduisant chacun vers la vie, en libérant de toute attache.

3. Joséphine se savait esclave, alors que Jérôme se croyait libre. Tous deux ont été libérés, mais pour Jérôme il a d’abord fallu qu’il se reconnaisse pour ce qu’il était. À ce moment, je peux me demander : qui suis-je, devant Dieu ? et que dois-je changer en moi pour me laisser effectivement conduire par lui ?

En écoutant ce psaume, relisons notre propre histoire et laissons-nous renforcer dans l’espérance du salut.

Ce psaume a pu me remettre en mémoire, ou me faire découvrir, comment le Seigneur m’a conduit jusqu’à aujourd’hui, me faisant passer à travers les obstacles, me guidant sans violence, me ramenant sans cesse vers le lieu de la vie promise. Je lui rends grâce, je lui demande pardon pour mes errances, je m’offre pour son service.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen.