Aujourd'hui nous sommes le jeudi 7 décembre et nous fêtons Saint Ambroise, évêque et docteur de l’Eglise.

Où que j’en sois dans cette journée, je prends un instant pour remercier le Seigneur pour son appel à le rencontrer. Dans ces quelques minutes de prière, il se rend présent, à l’écoute, aimant. Je profite de ce moment privilégié avec lui. Seigneur, je te demande la grâce et le courage d’écouter mon désir profond. Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit, Amen.

Nous entrons en prière avec un extrait du psaume du jour, le psaume 117, chanté par l’ensemble vocal Hilarium.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 7 de l’Evangile selon Saint Matthieu.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux. Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc. Et celui qui entend de moi ces paroles sans les mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a construit sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
Ce n’est pas en disant « Seigneur, Seigneur » qu’on entre dans le Royaume des Cieux, nous dit le Christ. J’imagine le ton de sa voix alors qu’il s’adresse à ses disciples. Puis d’un autre côté, à quoi peut bien correspondre ce « Seigneur, Seigneur » ? Quelle attitude dissimule cette demande ?

Point 2
Plutôt que de parler, mieux vaut faire la volonté du Père. D’une autre manière Saint Ignace de Loyola reprend cette idée pour nous dire : « L’amour se met davantage dans les actes que dans les mots. » J’essaie de rappeler à ma mémoire des scènes de la vie du Christ où les gestes parlent plus que les mots.

Point 3
Entendre l’invitation du Christ, n’est-ce pas parler moins, agir selon la volonté du Père, et ainsi bâtir sa demeure sur le roc. J’interroge le mot « demeure », et je réfléchis en moi-même : où ai-je bâti ma vie ? à quoi suis-je vraiment présente dans mon quotidien ? quelles sont mes fondations ? à quels matériaux fais-je confiance ? En somme : qu’est-ce qui fait tenir le tout ?

Avant de ré-écouter cet Evangile, je laisse résonner en moi l’invitation du Deutéronome : « Vois ! Je mets aujourd’hui devant toi ou bien la vie et le bonheur, ou bien la mort et le malheur […]Choisis donc la vie, pour que vous viviez, toi et ta descendance »

Comme un ami parle à un ami, je parle maintenant au Christ. Je peux lui confier les grands chantiers de ma vie. Je me recommande à son conseil.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen