Aujourd'hui nous sommes le mercredi 7 mai, de la troisième semaine du temps pascal.

Le texte de ce jour raconte les persécutions subies par l'Église à Jérusalem. En cette année jubilaire, je me tourne vers le Seigneur et lui demande plus particulièrement la grâce de l'Espérance face aux épreuves et aux bouleversements dans le monde. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons le chant orthodoxe “Let my prayer arise” du Moscow Boys Cathedral Choir.

Let my prayer arise in Thy sight as incense,
and let the lifting up of my hands be an evening sacrifice.
Lord, I have called to Thee, hear me!
Attend to the voice of my prayer when I call to Thee!
Set a guard over my mouth,
O Lord, keep watch over the door around my lips!
Incline not my heart to words of evil, to invent excuses for my sins.
Let my prayer arise in Thy sight as incense,
and let the lifting up of my hands be an evening sacrifice.


La lecture de ce jour est tirée du chapitre 8 du livre des Actes des Apôtres.

Le jour de la mort d’Étienne, éclata une violente persécution contre l’Église de Jérusalem. Tous se dispersèrent dans les campagnes de Judée et de Samarie, à l’exception des Apôtres. Des hommes religieux ensevelirent Étienne et célébrèrent pour lui un grand deuil. Quant à Saul, il ravageait l’Église, il pénétrait dans les maisons, pour en arracher hommes et femmes, et les jeter en prison. Ceux qui s’étaient dispersés annonçaient la Bonne Nouvelle de la Parole là où ils passaient. C’est ainsi que Philippe, l’un des Sept, arriva dans une ville de Samarie, et là il proclamait le Christ. Les foules, d’un même cœur, s’attachaient à ce que disait Philippe, car elles entendaient parler des signes qu’il accomplissait, ou même les voyaient. Beaucoup de possédés étaient délivrés des esprits impurs, qui sortaient en poussant de grands cris. Beaucoup de paralysés et de boiteux furent guéris. Et il y eut dans cette ville une grande joie.

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Après la mort d’Etienne, les premiers chrétiens subissent à Jérusalem une violente persécution, menée par Saul. Je considère la souffrance et le courage de ces premiers témoins de la foi, et je confie à Dieu ceux et celles qui aujourd’hui subissent des persécutions pour leur foi au Christ.

2. « Ceux qui s’étaient dispersés annonçaient la Bonne Nouvelle de la Parole.” L’Esprit de Dieu, mystérieusement, transforme le mal de la persécution et de la dispersion des premiers chrétiens, en bien : l’annonce de la Bonne Nouvelle aux limites du monde. A quelle attitude cela m’invite-il ?

3. Philippe est l’un de ces chrétiens dispersés, qui ne se lasse pas d’annoncer la Bonne Nouvelle, en paroles et par des gestes de guérison. Je contemple les nombreuses personnes touchées par son zèle missionnaire, et la joie qui se manifeste dans toute la ville.

J’écoute une deuxième fois ce récit, en prêtant une attention plus particulière à l’accueil que reçoit Philippe dans cette ville de Samarie.

Nourri de cette parole, je confie à Dieu les Chrétiens qui ont reçu le baptême à Pâques et ceux qui dans le monde aujourd’hui souffrent d'hostilité et de persécution. Et je confie au Seigneur, avec mes propres mots, mon désir d’être un témoin de l’Evangile.

Seigneur Jésus,
Apprenez-nous à être généreux,
A Vous servir comme Vous le méritez
A donner sans compter,
A combattre sans souci des blessures,
A travailler sans chercher le repos,
A nous dépenser, sans attendre d'autre récompense,
que celle de savoir que nous faisons Votre Sainte Volonté.

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, amen