En ce temps de l’avent, nous avançons vers Noël dans une démarche de combattants d’espérance avec Jésus. Cette semaine, notre part de combat c’est d’être davantage disponible pour rencontrer Dieu.

Aujourd'hui nous sommes le vendredi 6 décembre, nous fêtons Saint Nicolas, évêque généreux, qui fait l’objet depuis l’antiquité d’une dévotion chrétienne importante, toujours vivante dans l’orthodoxie.

Pour entrer en prière aujourd’hui, je peux m’imaginer la Trinité comme on la voit représentée sur les icônes orthodoxes. Elle contemple le monde avec amour et me regarde, moi qui me présente pour ce temps de rencontre. Je m’ouvre à sa présence et à ses dons. Dans le récit d’aujourd’hui, nous rencontrons deux aveugles qui espèrent en Jésus. Je demande à l’Esprit Saint d’ouvrir mes oreilles pour que la parole m’enseigne mon chemin. Me voici Seigneur.

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons le chant “Viens rédempteur de tous les peuples” de la Communauté du Chemin Neuf.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 9 de l’évangile selon Saint Matthieu.

En ce temps-là, Jésus était en route ; deux aveugles le suivirent, en criant : « Prends pitié de nous, fils de David ! » Quand il fut entré dans la maison, les aveugles s’approchèrent de lui, et Jésus leur dit : « Croyez-vous que je peux faire cela ? » Ils lui répondirent : « Oui, Seigneur. » Alors il leur toucha les yeux, en disant : « Que tout se passe pour vous selon votre foi ! » Leurs yeux s’ouvrirent, et Jésus leur dit avec fermeté : « Attention ! que personne ne le sache ! » Mais, une fois sortis, ils parlèrent de lui dans toute la région.

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Je contemple la scène décrite dans ce court passage d’évangile en me la représentant jusque dans ses détails physiques. Jésus avance et deux aveugles le pourchassent en criant. Ils sont déterminés à l’arrêter et malgré leur infirmité, ils parviennent à le suivre jusqu’à une maison où il s’arrête. Je regarde le chemin et la maison. Je m’imagine ce qui se passe pour ces deux aveugles, comment ils se concertent, leurs sentiments…

2. « Croyez-vous que je peux faire cela ? » demande Jésus aux deux aveugles. Est ce qu’ils pensent vraiment que Jésus va les prendre en pitié ? Et que signifie cette pitié selon eux ? Et moi, quelle est ma confiance en Jésus, quels sont mes doutes? Qu’est ce que je crois qu’il peut faire pour moi?

3. « Que tout se passe pour vous selon votre foi ! » : Jésus donne aux aveugles ce qu'ils avaient réclamé avec tant de détermination. Et même si seul Jésus a apporté la “victoire”, je réfléchis à la part de combat que les aveugles ont mené. Où faut-il que j’engage ma propre détermination aujourd’hui? Comment faire ma part?

Je peux réentendre ce texte, avec la confiance que Jésus accompagne tout projet qui est juste. Oui, quand on se met en mouvement, Jésus nous accompagne. Certes nous avons aussi des doutes, mais rien ne dit que Jésus ne les a pas aussi guéris ce jour-là.

Seigneur, tu proposes à tes proches de vivre un dialogue intime et de demander ce que je veux. Je prends quelques instants pour exprimer ce que ce texte réveille en moi.

Uni à celle qui a appris à Jésus à écouter, je peux dire :

Je vous salue Marie, pleine de grâce ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen

Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen

A l’issue de ce temps, je prends quelques notes pour me rappeler ce que j’ai vécu et ce que je retiens.