Aujourd'hui, nous sommes le jeudi 6 novembre.
Dans le cours de ma semaine, je viens prendre un temps avec toi, Seigneur. Donne-moi de Te rejoindre dans la confiance. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.
Nous écoutons le chant “Aime et fais ce que tu veux”, par les Guetteurs et le groupe Hopen.
1. Petit, j’ai compris que je n’étais pas le bienvenu Ils ont pris mon cœur, l’ont déclaré vaincu Pointé du doigt par les gens d’au-dessus J’ai refusé le masque qu’ils m’avaient tendu
Et j’ai jeté mes prières dans le feu, dans la glace
Et j’ai crié : « Ô mon Dieu que veux-tu que je fasse ? »
R/ Prends, prends la place que tu cherches
2 : Le cœur transpercé par les pleurs et les cris
J’ai marché sur des sentiers de cendre et de suie
Entre les ronces, j’ai germé, j’ai grandi
Oasis dans le désert, il a fait tomber la pluie
Et j’ai jeté mes prières dans le feu, dans la glace
Et j’ai crié : « Ô mon Dieu que veux-tu que je fasse ? »
La lecture de ce jour est tirée de l’Evangile selon saint Luc.
En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » Alors Jésus leur dit cette parabole : « Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les 99 autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux, et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !” Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de conversion. Ou encore, si une femme a dix pièces d’argent et qu’elle en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve ? Quand elle l’a retrouvée, elle rassemble ses amies et ses voisines pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue !” Ainsi je vous le dis : Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. »
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. Je m’imagine comme la brebis perdue. Qu’est-ce que je ressens loin du troupeau et du berger ? Comment les ai-je perdu de vue ? Quel est le cri de détresse, d’aide, de peur, de confiance qui vient habiter mon cœur ?
2. Je me fais proche du berger. Qu’est-ce qui traverse son cœur quand il s’aperçoit qu’il manque une brebis ? Qu’est ce qui le pousse à partir ? Qu’est-ce qui l’habite quand il cherche dans le désert et les ravins ?
3. Voici la brebis sur les épaules du berger. Voici la fête pour tout le troupeau et les voisins. Je prends le temps de rester sur ces épaules ; ou de participer à la fête. Quels sentiments habitent mon cœur ?
En entendant une seconde fois ce récit, je l’écoute depuis la perspective qui m’a le plus touché : la brebis, le berger, le troupeau ou les voisins ?
Pour finir, qu’ai-je envie de dire à Jésus aujourd’hui, lui qui s’est explicitement présenté comme notre Bon Berger ?
Âme du Christ, sanctifie-moi.
Corps du Christ, sauve-moi.
Sang du Christ, enivre-moi.
Eau du côté du Christ, lave-moi.
Passion du Christ, fortifie-moi.
Ô bon Jésus, exauce-moi.
Dans tes blessures, cache-moi.
Ne permets pas que je sois séparé de toi.
De l’ennemi perfide, défends-moi.
À l’heure de ma mort, appelle-moi.
Ordonne-moi de venir à toi, pour qu’avec tes Saints je te loue, toi, dans les siècles des siècles.
Amen
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.