Dimanche 06 novembre

Évangile du jour : Lc 13, 10-17

« Cette fille d’Abraham, ne fallait-il pas la délivrer de ce lien le jour du sabbat ? »

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Dimanche 06 novembre

Évangile du jour : Lc 13, 10-17

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Aujourd'hui nous sommes le 6 novembre, 32ème dimanche du temps dit ordinaire. Et cela fait hélas partie de l’ordinaire de Jésus d’être confronté à des contradicteurs.

En ce dimanche, jour du Seigneur, je me rapproche de Lui et fais silence en moi avant d’écouter sa Parole… Je lui demande la grâce d’un cœur plus pleinement ouvert à la Vie dont Il me parle Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen
Le chœur Antidote chante Un homme au cœur de feu.
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 20 de l’évangile de Luc
En ce temps-là, quelques sadducéens – ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection – s’approchèrent de Jésus et l’interrogèrent : « Maître, Moïse nous a prescrit : Si un homme a un frère qui meurt en laissant une épouse mais pas d’enfant, il doit épouser la veuve pour susciter une descendance à son frère. Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ; de même le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d’enfants. Finalement la femme mourut aussi. Eh bien, à la résurrection, cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse ? » Jésus leur répondit : « Les enfants de ce monde prennent femme et mari. Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne prennent ni femme ni mari, car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection. Que les morts ressuscitent, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob. Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui. »
Textes liturgiques © AELF, Paris
1
Je prends le temps d’imaginer la scène et de percevoir l’ambiance : Jésus est face à des contradicteurs qui cherchent à le piéger sur des points pratiques à cause du mystère de la résurrection. J’écoute avec attention sa réponse.
2
Ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection ceux-là qui sont morts et en ont été jugés dignes : je goûte cette expression, enfant de Dieu et enfant de la résurrection : comment puis-je l’accueillir ? Et que me dit-elle de ma foi et mon espérance ?
3
Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui, tous ont par Lui la Vie : comment cette expression forte me rejoint-elle dans ma vie, dans ma foi : puis-je reconnaitre la Présence du Seigneur dans tout ce qui cette semaine a fait naitre ou croitre la Vie ?
En écoutant une nouvelle fois ce passage, je mesure combien les pensées de l’homme ne sont pas celles de Dieu, et combien ses chemins sont élevés au-dessus des nôtres…(Isaie 55, v.8-9)
Je laisse cette histoire de côté pour m’adresser maintenant directement au Seigneur qui m’a plongé dans la Vie. Sa Vie, aussi incroyable qu’un buisson qui brûle sans se consumer… Comme Moïse, je fais le détour, je m’émerveille, me questionne, me laisse appeler…
Prends Seigneur et reçois / Sucipe
Prends, Seigneur et reçois,
toute ma liberté.
ma mémoire,
mon intelligence
et toute ma volonté;
Tout ce que j'ai et possède,
c'est Toi qui me l'as donné:
A Toi, Seigneur, je le rends
Tout est à Toi,
disposes-en selon Ton entière volonté.
Donne-moi ton amour et ta grâce :
c'est assez pour moi.

Musiques

Un homme au cœur de feu de Jacques Berthier, Didier Rimaud interprété par Les petits chanteurs de Chaillot
«Pour la gloire de Dieu» © ADF-Bayard Musique Voir le site de ADF-Bayard Musique

Sunday de Jeff Wahl interprété par Jeff Wahl
«Playing with Silence» © Creative Commons by-nc-sa license from Magnatunes voir la licence de Magnatunes

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