Au début de ce week-end, je me place sous le regard de Dieu, je le laisse me contempler, moi sa créature qu’il aime tendrement. Je respire lentement et trace sur moi le signe de la croix. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen.
 
Le Chœur de Crimée chante le Réjouis-toi Marie. En ce samedi, entrons en prière avec Marie.
 
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 16 de la lettre de saint Paul aux Romains. 
Frères, saluez de ma part Prisca et Aquilas, mes compagnons de travail en Jésus Christ, eux qui ont risqué leur tête pour me sauver la vie ; je ne suis d’ailleurs pas seul à leur être reconnaissant, toutes les Églises des nations le sont aussi. Saluez l’Église qui se rassemble dans leur maison.
Saluez mon cher Épénète, qui fut le premier à croire au Christ dans la province d’Asie.
Saluez Marie, qui s’est donné beaucoup de peine pour vous.
Saluez Andronicos et Junias qui sont de ma parenté. Ils furent mes compagnons de captivité. Ce sont des apôtres bien connus ; ils ont même appartenu au Christ avant moi.
Saluez Ampliatus, qui m’est cher dans le Seigneur.
Saluez Urbain, notre compagnon de travail dans le Christ, et mon cher Stakys.
Saluez-vous les uns les autres par un baiser de paix. Toutes les Églises du Christ vous saluent. Moi aussi, Tertius, à qui cette lettre a été dictée, je vous salue dans le Seigneur.
Gaïus vous salue, lui qui me donne l’hospitalité, à moi et à toute l’Église.
Éraste, le trésorier de la ville, et notre frère Quartus vous saluent.
À Celui qui peut vous rendre forts selon mon Évangile qui proclame Jésus Christ : révélation d’un mystère gardé depuis toujours dans le silence, mystère maintenant manifesté au moyen des écrits prophétiques, selon l’ordre du Dieu éternel, mystère porté à la connaissance de toutes les nations pour les amener à l’obéissance de la foi, à Celui qui est le seul sage, Dieu, par Jésus Christ, à lui la gloire pour les siècles. Amen.
 
Textes liturgiques © AELF, Paris
 
1
Paul termine la longue lettre qu’il écrit aux chrétiens de Rome en saluant celles et ceux qui lui sont chers. La vie d’un croyant est en effet tissée de relations. Je contemple Paul faire mémoire de ces visages, de ces moments partagés dans la joie ou l’épreuve : Prisca et Aquilas, Épénète, Marie, Andronicos et Junias et tant d’autres.
 
2
Un moment, je me mets à la place de saint Paul, et je fais mémoire des femmes et des hommes avec qui j’ai prié, découvert Dieu ou œuvré pour plus de justice. Lentement, je dis leur prénom en me souvenant des moments partagés ensemble. Avec eux le Royaume de Dieu se construit.
 
3
Paul termine en s’adressant au Christ d’une manière étonnante : « À Celui qui peut vous rendre forts » et il ajoute « selon mon Évangile qui proclame Jésus Christ. » Oui la Bonne Nouvelle délivrée par saint Paul permet au Christ de fortifier les croyants. Il en est de même avec la Bonne Nouvelle de ma vie. Je goûte cela.
 
Introduction à la deuxième écoute
J’écoute à nouveau cette finale de l’épître aux Romains, en me plaçant aux côtés de celles et ceux qui reçoivent cette lettre.
 
Invitation à une prière personnelle
Nourri de cette écoute et des méditations, je me confie au Seigneur : que grandisse cette confiance que ma vie est appelée à être toujours davantage, une annonce de la Bonne Nouvelle.
 
Prière finale
Réjouis-toi Marie, pleine de grâces ;
le Seigneur est avec toi.
Tu es bénie entre toutes les femmes
et Jésus, Ton enfant, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
prie pour nous pauvres pécheurs,
maintenant et à l'heure de notre mort.

Amen.