Aujourd'hui nous sommes le mardi 6 août et nous fêtons la Transfiguration du Seigneur.

Debout, à quelques pas du lieu de la prière, après une longue respiration pour me détendre et couper avec ce qui précède, je m’offre au Seigneur tel que je suis. Que son Esprit ouvre mes oreilles et mon cœur pour recevoir cette Parole pour moi aujourd’hui. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Le choeur saint Ambroise chante Louange à toi Jésus transfiguré.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 1 de la seconde épitre de Pierre

Bien-aimés, ce n’est pas en ayant recours à des récits imaginaires sophistiqués que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus Christ, mais c’est pour avoir été les témoins oculaires de sa grandeur. Car il a reçu de Dieu le Père l’honneur et la gloire quand, depuis la Gloire magnifique, lui parvint une voix qui disait : Celui-ci est mon Fils, mon bien-aimé ; en lui j’ai toute ma joie. Cette voix venant du ciel, nous l’avons nous-mêmes entendue quand nous étions avec lui sur la montagne sainte. Et ainsi se confirme pour nous la parole prophétique ; vous faites bien de fixer votre attention sur elle, comme sur une lampe brillant dans un lieu obscur jusqu’à ce que paraisse le jour et que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs.

Textes liturgiques © AELF, Paris

Je peux m’aider d’une icône ou d’une peinture pour visualiser la scène bien connue de la transfiguration : une montagne, Jésus, ses disciples. Avec mes sens spirituels, j’entre dans la scène avec Pierre « témoin oculaire », je me concentre sur ce qui se passe, sur ce qui est dit, surtout ce qui vient du ciel.

« Celui-ci est mon Fils, mon bien-aimé ; en lui, j’ai toute ma joie ». Je dis et redis cette parole, j’en pèse tous les mots. Je la goûte, la laisse me toucher. Je m’arrête plus spécialement sur un mot, un groupe de mots. J’ose rester silencieux, si cela m’est donné, même si apparemment rien ne se passe.

Cette scène m’introduit dans l’intimité entre le Père et le Fils. C’est une expérience bouleversante pour les disciples présents et pour moi aujourd’hui. Cette parole peut être désormais « comme une lampe brillant dans un lieu obscur ». Dans mon histoire, j’ai peut-être vécu une expérience similaire, qu’est-elle devenue ?

En réécoutant ce passage, je regarde spécialement un des personnages présents. Je peux aussi m’arrêter sur la parole du Père ou peut-être simplement la situation, un mot, un appel.

Je recueille ce dont je veux parler au Seigneur. Je peux m’adresser directement au Père ou d’abord au Fils puis au Père. Je rends grâce d’avoir partagé cette intimité entre le Père et le Fils. Je peux aussi redire doucement tel ou tel nom de Jésus, qui me vient aujourd’hui.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen