Aujourd'hui, nous sommes le dimanche 6 juillet de la quatorzième semaine du temps ordinaire.

Dans le passage d’évangile d’aujourd'hui, Jésus envoie ses disciples dans toutes villes et toutes localités où lui-même doit se rendre. Je peux demander la grâce d’ouvrir mon cœur, mon intelligence aux conseils qu’il leur donne. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons le chant : “La moisson est abondante de GPS Trio.

R/ La moisson est abondante,
Le Seigneur en appelle à chacun.
attirante, mais aussi engageante,
la Parole se vit «tout-en-un» !

1. Ce Dieu dont la promesse est l’abondance
Vous envoie tels des agneaux parmi les loups.
Pour tout salaire et vraie reconnaissance,
Il vous donne son Esprit à travers tout !

2. Prenez ce qui vous est indispensable,
Que ce soit une besace ou des souliers.
Et quand on vous invite à une table,
Bénissez pour commencer la maisonnée.

3. La joie ne viendra pas sans la souffrance
Mais le jour se lèvera sur chaque nuit.
Marchez sur des sentiers de tolérance
Car amour et liberté sont des amis !

4. Si l’on vous dit vraiment indésirables
En témoins de l’idéal que vous servez,
Restez dans le respect de vos semblables,
Avancez la paix au coeur et sans juger !

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 10 de l’Evangile selon saint Luc.

En ce temps-là, parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore 72, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin. Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : ‘Paix à cette maison.’ S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison.
Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté. Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : ‘Le règne de Dieu s’est approché de vous.’ » Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, allez sur les places et dites : ‘Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous l’enlevons pour vous la laisser. Toutefois, sachez-le : le règne de Dieu s’est approché.’ Je vous le déclare : au dernier jour, Sodome sera mieux traitée que cette ville. » Les 72 disciples revinrent tout joyeux, en disant : « Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom. » Jésus leur dit : « Je regardais Satan tomber du ciel comme l’éclair. Voici que je vous ai donné le pouvoir d’écraser serpents et scorpions, et sur toute la puissance de l’Ennemi : absolument rien ne pourra vous nuire. Toutefois, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Je regarde ces 72 disciples qui vont se mettre en route. Par l’imagination, je contemple l’un de ces petits groupes aller de villages en villages ; je les observe guérir les malades, chasser les démons et annoncer : « Le règne de Dieu s’est approché de vous ». Ai-je le désir de me mettre en route, moi aussi ?

2. Jésus envoie ses disciples « deux par deux », autrement dit : pas en solitaires. L’occasion est bonne de vérifier : quels sont dans la vie mes partenaires ? Avec qui suis-je heureuse de « faire équipe » dans l’existence et dans la mission ? Quelles sont mes attentes sur ce point ? Je peux en parler au Seigneur.

3. Les disciples reviennent vers Jésus tout joyeux. Mais, peut-être un peu grisés de leur puissance nouvelle ? Ils s’exclament que les démons leur sont soumis : déjà le risque apparaît qu’ils se mettent à remplir la mission pour eux-mêmes. Je médite la parole de Jésus : “réjouissez-vous parce que vos noms sont écrits dans les cieux.”

J’écoute à nouveau ce passage d’évangile et je me rends attentive à tous les verbes d’action qui disent la manière d’annoncer la Bonne Nouvelle.

Je me tourne vers le Seigneur, je lui confie tous ceux que je rencontrerai aujourd’hui, tous ceux que je rencontrerai dans la semaine à venir. Et je lui demande conseil.

Prends Seigneur et reçois toute ma liberté,
ma mémoire, mon intelligence et toute ma volonté.
Tout ce que j’ai et tout ce que je possède.
C’est toi qui m’as tout donné, à toi, Seigneur, je le rends.
Tout est à toi, disposes-en selon ton entière volonté.
Donne-moi seulement de t’aimer
et donne-moi ta grâce, elle seule me suffit.

Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit, amen