Aujourd'hui, nous sommes le lundi 06 Janvier, le deuxième jour après l’Epiphanie.

Pendant huit jours, l’Eglise nous invite à demeurer dans la joie de ce que nous fêtions solennellement hier : l’Epiphanie. Dieu s’est manifesté aux hommes et ceux-ci l’ont honoré. L’offrande que firent les Rois mages se prolonge jusqu’à nous. Entrons maintenant en prière en gardant cet ardent désir au cœur : honorer Dieu par notre vie. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons le chant “Ecoute Israël” interprétée par la chanteuse protestante Corinne Lafitte

La lecture de ce jour est tirée de la première épître de St Jean.

Bien-aimés,
quoi que nous demandions à Dieu,
nous le recevons de lui,
parce que nous gardons ses commandements,
et que nous faisons ce qui est agréable à ses yeux.
Or, voici son commandement :
mettre notre foi
dans le nom de son Fils Jésus Christ,
et nous aimer les uns les autres
comme il nous l’a commandé.
Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu,
et Dieu en lui ;
et voilà comment nous reconnaissons qu’il demeure en nous,
puisqu’il nous a donné part à son Esprit.
Bien-aimés,
ne vous fiez pas à n’importe quelle inspiration,
mais examinez les esprits
pour voir s’ils sont de Dieu,
car beaucoup de faux prophètes
se sont répandus dans le monde.
Voici comment vous reconnaîtrez l’Esprit de Dieu :
tout esprit qui proclame que Jésus Christ
est venu dans la chair,
celui-là est de Dieu.
Tout esprit qui refuse de proclamer Jésus,
celui-là n’est pas de Dieu :
c’est l’esprit de l’anti-Christ,
dont on vous a annoncé la venue
et qui, dès maintenant, est déjà dans le monde.
Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu,
et vous avez vaincu ces gens-là ;
car Celui qui est en vous
est plus grand que celui qui est dans le monde.
Eux, ils sont du monde ;
voilà pourquoi ils parlent le langage du monde,
et le monde les écoute.
Nous, nous sommes de Dieu ;
celui qui connaît Dieu nous écoute ;
celui qui n’est pas de Dieu
ne nous écoute pas.
C’est ainsi que nous reconnaissons
l’esprit de la vérité et l’esprit de l’erreur.

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Avant tout, je prends le temps de contempler. Pour une fois, je ne contemple pas le récit biblique en lui-même mais bien celui qui l’a rédigé. La Bible est un récit inspiré, fait de main d’homme. Ici, l’auteur, écrit à ses frères, premiers chrétiens. Les instruisant et les affermissant dans un élan d’amour et de solidarité. Je médite cela.

2. Cette lettre nous rappelle d’abord ce commandement fondamental de Dieu : « mettre notre foi dans le nom de son Fils Jésus Christ, et nous aimer les uns les autres ». C’est ainsi que l’enseignement divin se transmet, de siècle en siècle et jusqu’à nous. Mais qu’en est-il pour moi ? Où est ce que je mets ma foi ? Vers qui se tourne mon amour ?

3. Un 2e point de cette lettre porte sur le discernement spirituel : « examinez les esprits pour voir s’ils sont de Dieu ». L’occasion est belle de faire le point : suis-je la gardienne de mon cœur ? Suis-je attentive à distinguer dans ma vie ce qui vient de Dieu et et de ce qui n'en vient pas ? De distinguer aussi ce qui doit être gardé de ce qui doit être rejeté ? Je m’examine.

J’écoute à nouveau ce passage de la première épître de Jean. Je peux le faire en gardant en mémoire cette interpellation de saint Jean qui s’adresse aussi à moi : suis-je en Dieu ? Est ce que je le proclame dans et par ma vie ? Ecoutons.

Alors que mon temps de prière prend fin, je peux maintenant terminer en remerciant Dieu de me garder auprès de Lui et lui adresser une supplique pour recevoir la grâce d’une vie toujours plus ancrée en Lui. Je prends quelques instants pour cela.

Enfin, en enfant confiant du Père, je termine en récitant la prière du Notre Père.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen.

Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen