Aujourd'hui nous sommes le mardi 5 novembre.
« Ils loueront le Seigneur, ceux qui le cherchent », proclame le psaume 21.« L’homme est créé pour louer Dieu », disait Ignace de Loyola au seuil de ses Exercices spirituels. À l’entame de ma prière, je me mets dans une attitude de louange, de gratitude pour la vie. Je me mets en présence de Jésus qui souhaitait à ses disciples que sa joie soit en eux, que leur joie soit parfaite. J’accueille cette joie, je fais taire mes soucis inutiles, je mets une sourdine à mes peines et mes tristesses. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit. Amen
Nous écoutons le chant “Jésus ma joie et mon espérance” de la communauté de Taizé.
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 14 selon Saint Luc.
En ce temps-là, au cours du repas chez un chef des pharisiens, en entendant parler Jésus, un des convives lui dit : « Heureux celui qui participera au repas dans le royaume de Dieu ! » Jésus lui dit : « Un homme donnait un grand dîner, et il avait invité beaucoup de monde. À l’heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux invités : “Venez, tout est prêt.” Mais ils se mirent tous, unanimement, à s’excuser. Le premier lui dit : “J’ai acheté un champ, et je suis obligé d’aller le voir ; je t’en prie, excuse-moi.” Un autre dit : “J’ai acheté cinq paires de bœufs, et je pars les essayer ; je t’en prie, excuse-moi.” Un troisième dit : “Je viens de me marier, et c’est pourquoi je ne peux pas venir.” De retour, le serviteur rapporta ces paroles à son maître. Alors, pris de colère, le maître de maison dit à son serviteur : “Dépêche-toi d’aller sur les places et dans les rues de la ville ; les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux, amène-les ici.” Le serviteur revint lui dire : “Maître, ce que tu as ordonné est exécuté, et il reste encore de la place.” Le maître dit alors au serviteur : “Va sur les routes et dans les sentiers, et fais entrer les gens de force, afin que ma maison soit remplie. Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon dîner.” »
Textes liturgiques © AELF, Paris
1.« Heureux celui qui participera au repas dans le royaume de Dieu ! » Je suis invité à ce repas. Je m’en réjouis. Me remettre en mémoire des repas où la communion entre les convives a été comme une anticipation du Royaume. Au quotidien, comment est-ce que je vis cette activité essentielle de la vie ?
2. « Venez, tout est prêt ! » Je m’interroge : quelles sont les bonnes excuses que je trouve pour me dispenser de répondre aux invitations de Dieu et des autres dans ma vie quotidienne ? Quelles sont mes priorités secondaires qui prennent le pas sur l’essentiel ?
3. « Heureux les invités au repas des noces de l’Agneau », proclame le prêtre avant la communion. La messe dominicale est-elle pour moi un rendez-vous important que pour rien au monde je ne manquerais ? Comment est-ce que je vis ce rendez-vous ?
J’écoute à nouveau la parabole de Jésus. Quelle sera aujourd’hui, concrètement, ma réponse ? Ne serais-je pas parmi ceux que le Seigneur envoie chercher au bord du chemin ? Lc 14, 15-24
Je prends le temps de parler avec le Seigneur de ce que j’ai pu vivre durant ce temps de prière en faisant mien le désir de Dieu que sa maison soit remplie.
« Que ton règne vienne ! » En récitant le Notre-Père, faisons nôtres le grand désir de Dieu que sa maison soit remplie. En son cœur, il y a tant de places ! Voyons comment, à notre façon, nous pouvons être des rassembleurs, de ceux qui n’oublient pas les gens au bord du chemin.
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit. Amen