Aujourd'hui, nous sommes le mardi 5 août. Nous célébrons la dédicace de la basilique Sainte-Marie Majeure. C’est dans cette très ancienne église de Rome, dédiée à la Vierge Marie, que le Pape François a souhaité être enterré.
Je me mets en présence du Seigneur. Je peux lui demander la grâce de la confiance, pour le laisser me rejoindre et pouvoir le suivre. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen
Pour rentrer dans cette confiance en Dieu, je laisser résonner en moi le chant de Taizé “In te confido”.
La lecture de ce jour est tirée du chapitre quatorze de l’évangile selon saint Matthieu.
Jésus avait nourri la foule dans le désert. Aussitôt il obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renverrait les foules. Quand il les eut renvoyées, il gravit la montagne, à l’écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul. La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire. Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer. En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils dirent : « C’est un fantôme. » Pris de peur, ils se mirent à crier. Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! » Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. » Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus. Mais, voyant la force du vent, il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! » Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba. Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! » Après la traversée, ils abordèrent à Génésareth. Les gens de cet endroit reconnurent Jésus ; ils firent avertir toute la région, et on lui amena tous les malades. Ils le suppliaient de leur laisser seulement toucher la frange de son manteau, et tous ceux qui le faisaient furent sauvés.
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. Je peux contempler cette scène. Je regarde Jésus, sur la montagne, seul, priant dans le silence. Je vois la mer, qui s’étend au loin, dans l’obscurité. Les battements des vagues. Je peux sentir l’inquiétude des disciples. Et regarder Jésus, qui prend le temps d’une longue prière avec son Père.
2. J’imagine l’inquiétude des disciples devant cette forme qui les rejoint sur l’eau. Et pourtant, Pierre ose l’appeler : « Seigneur, si c’est bien toi…». De quelle confiance en Jésus naît ce cri ! Je peux songer aux moments où ma relation à Dieu me semble incertaine ou illusoire. Est-ce que comme Pierre j’ose me tourner vers lui ?
3. « Vraiment, tu es le Fils de Dieu » Je peux sentir l’émerveillement des disciples. Ils se sont crus perdus, Pierre a cru qu’il allait se noyer. La présence du Seigneur n’en a que plus de poids. A quelles occasions ai-je pu faire, moi aussi, cette expérience de l’action de Dieu ? Comment m’ont-elles permis de mieux connaître qui est Jésus ?
Je me prépare à écouter à nouveau cet évangile, avec à l’oreille cet appel de Jésus « Confiance : c’est moi ! »
Comme Pierre, comme les disciples, je peux me tenir devant Jésus. Je lui parle en laissant monter ce qui est né de cette prière.
Âme du Christ,
sanctifie-moi.
Corps du Christ,
sauve-moi.
Sang du Christ,
enivre-moi.
Eau du côté du Christ, lave-moi.
Passion du Christ, fortifie-moi.
Ô bon Jésus, exauce-moi.
Dans tes blessures, cache-moi.
Ne permets pas que je sois séparé(e) de toi.
De l’ennemi, défends-moi.
À ma mort, appelle-moi.
Ordonne-moi de venir à toi, pour qu’avec tes Saints je te loue, dans les siècles des siècles. Amen
Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen