Aujourd'hui nous sommes le mercredi 5 juillet et nous fêtons saint Antoine-Marie Zaccaria, prêtre.
En ce début de prière, je prends le temps d’habiter mon corps, ce corps qui est le mien, rempli de vie. Je prends conscience de ce souffle de vie qui m’habite, me traverse, m’anime. Dans ce souffle je m’ouvre à la présence du Seigneur qui est là, qui m’attends, qui m’espère. Seigneur, affermit mon espérance, que je sois ton témoin. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen
Les moines de l’Abbaye de Landevennec chantent Berger puissant.
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 21 de la Genèse.
Abraham avait cent ans quand naquit son fils Isaac. L’enfant grandit, et il fut sevré. Abraham donna un grand festin le jour où Isaac fut sevré. Or, Sara regardait s’amuser Ismaël, ce fils qu’Abraham avait eu d’Agar l’Égyptienne. Elle dit à Abraham : « Chasse cette servante et son fils ; car le fils de cette servante ne doit pas partager l’héritage de mon fils Isaac. » Cette parole attrista beaucoup Abraham, à cause de son fils Ismaël, mais Dieu lui dit : « Ne sois pas triste à cause du garçon et de ta servante ; écoute tout ce que Sara te dira, car c’est par Isaac qu’une descendance portera ton nom ; mais je ferai aussi une nation du fils de la servante, car lui aussi est de ta descendance. » Abraham se leva de bon matin, il prit du pain et une outre d’eau, il les posa sur l’épaule d’Agar, il lui remit l’enfant, puis il la renvoya. Elle partit et alla errer dans le désert de Bershéba. Quand l’eau de l’outre fut épuisée, elle laissa l’enfant sous un buisson, et alla s’asseoir non loin de là, à la distance d’une portée de flèche. Elle se disait : « Je ne veux pas voir mourir l’enfant ! » Elle s’assit non loin de là. Elle éleva la voix et pleura. Dieu entendit la voix du petit garçon ; et du ciel, l’ange de Dieu appela Agar : « Qu’as-tu, Agar ? Sois sans crainte, car Dieu a entendu la voix du petit garçon, sous le buisson où il était. Debout ! Prends le garçon et tiens-le par la main, car je ferai de lui une grande nation. » Alors, Dieu ouvrit les yeux d’Agar, et elle aperçut un puits. Elle alla remplir l’outre et fit boire le garçon. Dieu fut avec lui, il grandit et habita au désert, et il devint un tireur à l’arc.
Textes liturgiques © AELF, Paris
Point 1
Je regarde Ismaël qui joue. Sa grâce enfantine… sa force peut-être? Je ressens l’envie jalouse de Sara. Je me remémore les fois où au lieu d’être heureux.se pour quelqu’un de sa chance, la jalousie m’envahit. Comment ne pas la laisser guider mes actions?
Point 2
« Qu’as-tu Agar ? Sois sans crainte, car Dieu a entendu … » J’entends les paroles de paix de Dieu, l’apaisement, l’invitation à la confiance au cœur de l’épreuve. Plus de trois cent fois dans la Bible nous lisons “Sois sans crainte”. Comment est-ce que aujourd’hui je reçois ces paroles ?
Point 3
Je regarde ce que Dieu fait pour Agar et Ismaël : “Debout!” dit-il. Dieu relève, Dieu guérit des aveuglements, Dieu demeure avec nous…Je fais mémoire de tous ces moments où Dieu a suscité en moi la force de me lever, où il a ouvert mon regard et m’a donné son soutien.
Je réécoute ce récit en étant attentif à ce qui me rejoint aujourd’hui.
Ce passage est une invitation à la confiance dans le Seigneur quelle que soit la situation. Je prends le temps de parler au Seigneur comme un ami parle à son ami, je lui confie mon aujourd’hui. Je peux lui demander d’être renouvelé dans la confiance en lui.
Prière de Charles de Foucauld
Mon Père, mon Père, je m’abandonne à toi
Fais de moi ce qu’il te plaira.
Quoi que tu fasses, je te remercie,
Je suis prêt à tout, j’accepte tout,
Car tu es mon Père, je m’abandonne à toi.
Car tu es mon Père, je me confie en toi.
Mon Père, mon Père, en toi je me confie,
En tes mains, je mets mon esprit.
Je te le donne, le cœur plein d’amour.
Je n’ai qu’un désir : t’appartenir.