Aujourd'hui, nous sommes le mardi 4 novembre et nous fêtons Charles Borromée, évêque.

Je fais silence. Je descends dans mon cœur, ce lieu où Dieu réside au plus intime de moi-même. Je peux pour cela ralentir ma respiration, me rendre attentif à son rythme. Je demande au Seigneur d’être pleinement présent face à sa Présence. Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen

Nous écoutons le chant “Mon âme est en moi comme un enfant”, interprété par le groupe de prière Abba.

Seigneur, je n’ai pas le cœur fier
ni le regard ambitieux;
je ne poursuis ni grands desseins,
ni merveilles qui me dépassent.
Non, mais je tiens mon âme
égale et silencieuse.

R/ Mon âme est en moi comme un enfant,
comme un petit enfant contre sa mère.
Attends et espère le Seigneur,
maintenant et toujours, ô Israël.

La lecture de ce jour est tirée du Psaume 130.

Seigneur, je n’ai pas le cœur fier
ni le regard ambitieux ;
je ne poursuis ni grands desseins,
ni merveilles qui me dépassent.

Non, mais je tiens mon âme
égale et silencieuse ;
mon âme est en moi comme un enfant,
comme un petit enfant contre sa mère.

Attends le Seigneur, Israël,
maintenant et à jamais.

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. « Seigneur, je n’ai pas le cœur fier ni le regard ambitieux ; ». La prière du Psalmiste commence par trouver une position humble : non pas humiliée ni humiliante mais humble : proche de l’humus, de la terre, d’un être créé qui reçoit sa vie d’un Autre. J’essaie moi aussi de trouver ma juste place devant mon Créateur.

2. « Mon âme est en moi comme un enfant, comme un petit enfant contre sa mère. » Avec le Psalmiste, me voici blotti dans les bras de Dieu comme dans les bras d’une mère. Je fais mémoire de ces mamans que j’ai vu bercer leur enfant. Qu’ai-je envie de dire à ce Dieu qui a des bras de mère pour bercer mon âme ?

3. « Attends le Seigneur » dit le psalmiste. Il termine sur cet appel qui résonne comme un appel à veiller. Attendre Dieu me permet une ouverture à ce qui peut advenir. Attendre Dieu me dispose à le chercher et à le reconnaître. Et moi, aujourd’hui, qu’est-ce que j’attends ? Qui puis-je attendre ?

J’écoute une deuxième fois ce Psaume, comme une prière et une berceuse.

A la fin de ce temps de prière, qu’ai-je envie de dire à ce Dieu au bras de mère que j’attends et qui m’attend ?

A la fin de ce temps de prière, je peux répéter la finale du Psaume :

« Attends le Seigneur, Israël, maintenant et à jamais. » … « Attends le Seigneur, Israël, maintenant et à jamais. »

Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen