Aujourd’hui nous sommes le vendredi 4 octobre et nous fêtons saint François d’Assise.

Saint François est sans aucun doute l’une des grandes figures de la vie religieuse chrétienne. Par sa proximité avec les pauvres et les petits, il a inspiré génération après génération. Je mets ma prière d’aujourd’hui sous sa protection : qu’il m’aide à découvrir Dieu qui me parle à travers toute la Création. Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, amen.

A l’image de Saint François qui aimait rendre grâce pour la création, nous écoutons le chant “Laudato si” de Raoul Mutin.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 10 de l’évangile selon saint Luc

En ce temps-là, Jésus disait : « Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs habitants auraient fait pénitence, avec le sac et la cendre. D’ailleurs, Tyr et Sidon seront mieux traitées que vous lors du Jugement. Et toi, Capharnaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ? Non, jusqu’au séjour des morts tu descendras ! Celui qui vous écoute m’écoute ; celui qui vous rejette me rejette ; et celui qui me rejette rejette celui qui m’a envoyé. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Devant l’incapacité des foules à reconnaître les signes du Royaume de Dieu, les paroles de Jésus sont très dures : « Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! ». Aussi, je laisse résonner en moi les mots de Jésus. Je m’interroge : pourquoi Jésus réagit-il ainsi ? Comment accueillir ces propos ?

2. Les propos de Jésus invitent à la conversion et à la pénitence. En ce jour, je peux sonder mon existence : qu’est-ce qui dans ma vie est source de division et d’agitation ? À quelle conversion suis-je appelé au cœur de mon quotidien.

3.« Celui qui vous écoute m’écoute ; celui qui vous rejette me rejette ». Accueillir le disciple du Christ, c’est accueillir le Christ lui-même. Je médite cela, notamment pour ma vie.

J’écoute une nouvelle fois l’Évangile. Je me rends attentif à l’invitation de Jésus à accueillir des signes du Royaume qui sont en tout premier lieu : la conversion et la pénitence.

Au terme de la prière, je confie au Seigneur le désir joyeux de le suivre, malgré mes limites et mes faiblesses. Je peux lui demander de lui ouvrir plus largement les portes de mon cœur afin qu’Il place en moi une plus grande conscience du Royaume.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation,
mais délivre-nous du Mal.
Amen