En ce temps de l’avent, nous avançons vers Noël dans une démarche de combattants d’espérance avec Jésus.Cette semaine, notre part de combat c’est d’améliorer notre prière, d’être davantage disponible pour rencontrer Dieu.

Aujourd'hui nous sommes le mardi 3 décembre, et nous fêtons Saint François-Xavier, un combattant persévérant de la prière.

Dans le récit que nous allons écouter, Jésus exulte de joie car il voit, dans la modestie des plus petits, la puissance qui transforme le monde.

Avant d’entrer dans la prière, je prends le temps de me placer devant le Seigneur, en ajustant ma position pour qu’elle soit à la fois respectueuse de Dieu et propice au calme pour moi. Je demande à Dieu la grâce de contempler Jésus dans la prière pour mieux le connaître intérieurement. Me voici devant toi Seigneur. Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons le chant “Notre Dieu s’est fait homme” de la communauté de l’Emmanuel.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 10 de l’évangile selon Saint Luc.

À l'heure même, Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint, et il dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père. Personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père ; et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. » Puis il se tourna vers ses disciples et leur dit en particulier : « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car, je vous le déclare : beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous-mêmes voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Jésus exulte de joie devant la sagesse des « tout-petits ». Comment j’imagine ce mouvement physique du Christ ? Quelle paix reçoit-il ? Quelle paix dégage-t-il ? Quel émerveillement le traverse si fortement que l’on s’en souviennent encore aujourd’hui ?

2. « Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! » Cette phrase est au présent et m’invite à regarder aussi ce que les « tout-petits », les jeunes, les pauvres, les simples continuent à révéler dans ma vie. Où se cachent-ils et où agissent-ils à leur manière si discrète et humble ?

3. Je peux entrer dans le mouvement de louange du Seigneur qui s’émerveille du bien que les « tout-petits » ont fait à d’autre personnes que lui-même. Il se réjouit pour la simplicité même, pour la générosité, pour la délicatesse qui habite encore notre monde et qui peuvent le transformer. Je médite cela.

En écoutant à nouveau ce passage de Luc, je tente de me réjouir de cette nouvelle folle : ce qui est petit à un pouvoir immense de transformation du monde, même si à l’origine ce « petit » est extrêmement discret.

Jésus nous invite à voir la modestie à l’œuvre. Je lui parle avec confiance de mes petitesses, et je lui demande de me montrer leur puissance. O Christ je me tourne vers Toi.

Membre d’une même fraternité, nous pouvons dire Notre Père.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen

A l’issue de ce temps, je peux prendre quelques notes rapides pour me rappeler le cadre que j'ai mis en place pour cette prière. Je note ce que j’ai vécu et ce que je retiens.