Aujourd'hui nous sommes le jeudi 3 octobre et nous fêtons Saint François de Borgia.

Saint François de Borgia rappelle qu’un « grand remède pour tous nos maux [est] de méditer la Croix du Christ ! » Cette invitation est un appel à contempler l’amour vécu jusqu’au bout. Que la méditation de la vie du Christ et de ses disciples nous encourage à l’imiter. Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous entrons en prière avec le chant Venez à la Croix d’Exo.

Venez à la Croix ! Le pardon est là, Plongez dans le flot Du sang de l'Agneau Son amour abonde Sa paix nous inonde D'une joie profond Venez à la Croix !

Venez à La Vie ! Recevez de Lui Le baptême du Père, Dans un coeur de chair Un esprit nouveau Son léger fardeau Grâces du Très-Haut Venez à La Vie !

Lavées dans ses rivières Portées auprès du Père Nos âmes tout entières Proclament sa sainteté
Glorifions Jésus Auteur du salut Source de la vie Le Messie promis Roi de l'univers Maître de la terre La lumière du Père Glorifions Jésus ! Glorifions Jésus ! Glorifions Jésus !

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 10 de l’évangile selon saint Luc.

En ce temps-là, parmi les disciples le Seigneur en désigna encore 72, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin.Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : “Paix à cette maison.” S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté. Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : “Le règne de Dieu s’est approché de vous.” Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, allez sur les places et dites : “Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous l’enlevons pour vous la laisser. Toutefois, sachez-le : le règne de Dieu s’est approché.” Je vous le déclare : au dernier jour, Sodome sera mieux traitée que cette ville. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Il y a en Jésus une culture de l’appel. Son projet est grand et il ne craint pas d’élargir le premier cercle des disciples. Comme pour les apôtres, Jésus les envoie 2 par 2. Il en fait des annonceurs de paix et des hommes mobiles. Je prends le temps d’imaginer ce qui les habite au moment d’être envoyés et je me place parmi eux.

2. Jésus leur fait un certain nombre de recommandations : « je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. » ou encore « ne passez pas de maison en maison ». Je suis invité à quitter une certaine naïveté sur les dangers de la mission et en même temps à garder les mains vides en faisant confiance malgré tout.

3. Les messagers sont porteurs d’une très bonne nouvelle : Dieu n’est pas un Dieu lointain. En Jésus, il s’est approché des hommes, de ceux qui sont malades pour les guérir. Aujourd’hui encore à travers ses disciples, Dieu se laisse accueillir. Je réfléchis à cette proximité de Dieu pour moi.

Dans cette seconde lecture de l’évangile, par mon imagination je me place dans le texte comme un journaliste qui ferait un reportage sur un des binômes de disciples. Qu’est-ce que j’observe ? Qu’est-ce qui me surprend ou me touche ?

A la fin de ce temps de prière, qu’ai-je envie de dire au Seigneur ? En quoi je me sens appelé à être disciple et envoyé ? Qu’est-ce qui m’inquiète ou m’arrête dans les élans missionnaires ?

Notre Père qui es aux cieux, que Ton Nom soit sanctifié, que Ton règne vienne, que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du mal.