Aujourd'hui nous sommes le mardi 3 septembre.

Pour commencer ce temps de prière, je me plonge dans la Présence de Dieu. Je peux respirer lentement et en profondeur pour accompagner ce mouvement. Puis je demande au Seigneur « Jésus, accorde moi d’avoir confiance en ton autorité qui donne vie ». Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, Amen.

Les moniales de sainte Elisabeth de Minsk chantent Fils unique, verbe de Dieu.

La lecture de ce jour est tirée de l'Evangile selon Saint Luc, au chapitre 4.

En ce temps-là, Jésus descendit à Capharnaüm, ville de Galilée, et il y enseignait, le jour du sabbat. On était frappé par son enseignement car sa parole était pleine d’autorité. Or, il y avait dans la synagogue un homme possédé par l’esprit d’un démon impur, qui se mit à crier d’une voix forte : « Ah ! que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. » Jésus le menaça : « Silence ! Sors de cet homme. » Alors le démon projeta l’homme en plein milieu et sortit de lui sans lui faire aucun mal. Tous furent saisis d’effroi et ils se disaient entre eux : « Quelle est cette parole ? Il commande avec autorité et puissance aux esprits impurs, et ils sortent ! » Et la réputation de Jésus se propageait dans toute la région.

Textes liturgiques © AELF, Paris

Piste 1
Je m’imagine dans la synagogue de Capharnaüm, un jour de sabbat, en train d’écouter le rabbi Jésus de Nazareth. Une scène ordinaire. Et au milieu de cet ordinaire, j’entends les paroles de Jésus. Elles se détachent. Elles ont un poids, une autorité. Comment est ce que je les reçois ?

Piste 2
Toujours dans la synagogue, j’assiste à cette guérison spectaculaire. Ici c’est l’extraordinaire qui vient faire irruption dans le cadre ordinaire. Et là encore, j’entends les paroles de Jésus et ce qu’elles ont de vérité, d’autorité qui donne vie. Qu’est ce que ces paroles éveillent en moi ?

Piste 3
J’entends la rumeur qui se met à courir, portant le nom de Jésus. Je peux m’imaginer sur un marché, dans une taverne, au bord du lac, à la synagogue. « Jésus », ce nom qui veut dire « Dieu sauve » est sur toutes les lèvres. Et moi, qu’elle serait mon expérience de « Jésus », Dieu qui sauve ?

J’entends pour la seconde fois ce passage, en prêtant attention à l’autorité vivifiante de Jésus, de sa parole et de son nom.

Ayant écouté ce matin l’autorité de Jésus qui sauve, je peux rendre grâce à Dieu de la façon dont son autorité me donne vie, me rend auteur de mon existence à mon tour.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen