Aujourd'hui nous sommes le vendredi 3 janvier.

En ce début d’oraison, je demande au Seigneur de m’ouvrir à l’action de son Esprit en moi. Je viens à lui avec tout ce que je suis. Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, amen.

Nous écoutons le chant “Agneau de Dieu” interprété par le groupe Glorious.

Toi, l'agneau de Dieu
Qui enlève le péché du monde
Prends pitié de nous
Prends pitié de nous

Toi, l'agneau de Dieu
Qui enlève le péché du monde
Prends pitié de nous
Prends pitié de nous

Toi, l'agneau de Dieu
Qui enlève le péché du monde
Donne-nous la paix
Donne-nous la paix

La lecture de ce jour est tirée de l’évangile selon saint Jean.

Le lendemain, voyant Jésus venir vers lui, Jean le Baptiste déclara : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ; c’est de lui que j’ai dit : L’homme qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. Et moi, je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu baptiser dans l’eau, c’est pour qu’il soit manifesté à Israël. » Alors Jean rendit ce témoignage : « J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et il demeura sur lui. Et moi, je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit : “Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, celui-là baptise dans l’Esprit Saint.” Moi, j’ai vu, et je rends témoignage : c’est lui le Fils de Dieu. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Je prends du temps, en ce début de ce temps d’oraison, d’imaginer cette scène de la rencontre de Jean le Baptiste avec Jésus. Ici, contrairement à sa rencontre avec les prêtres la veille, pas d’interrogatoire, pas de contrainte, mais une parole qui est libérée.

2. Jean le Baptiste voit Jésus venir vers lui et n’hésite pas : « Moi, j’ai vu, et je rends témoignage : c’est lui le Fils de Dieu. » Pourtant, par deux fois, l’évangéliste met dans sa bouche : « Et moi je ne le connaissais pas… » comme si, reconnaître en Jésus le « Fils de Dieu », était quelque chose de donné.

3. « J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et il demeura sur lui. » J’imagine cette vision de Jean le Baptiste et je m’interroge : si l’Esprit divin se fait reconnaître à travers une colombe, que me dit cette colombe de Dieu ?

Je réécoute ce passage de l’évangile de Jean en demandant au Seigneur de me faire entrer davantage, avec l’intelligence du cœur, dans cette expérience divine de Jean le Baptiste.

À la fin de cette oraison je peux rendre grâce au Seigneur et demander de demeurer dans la confiance quelle que soit ma compréhension de la divinité de Jésus.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen

Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, amen.