Aujourd'hui nous sommes le vendredi 1er septembre et s’ouvre pour l’Église la Saison de la Création. Il s’agit d’un mois pour prier, rendre grâce pour le monde créé par Dieu et confié à l’humanité, un temps pour prendre soin de notre maison commune et veiller à notre environnement. Ce temps est aussi oecuménique, puisqu’il rassemble les 2,2 milliards de chrétiens de par le monde dans une même disposition spirituelle, tournée vers la Création. Prie en Chemin s’inscrit dans ce temps particulier. Tous les vendredis, jour de la Passion du Seigneur, la prière finale sera précédée d’une intention de prière.

Je me concentre un instant en silence sur mon souffle et me mets à la disposition du Seigneur. Que tout ce que je suis et ce que je fais soit entièrement pour ta louange et ton service. Donne-moi Seigneur la grâce de chercher à faire ta volonté. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Les moines de Weston Priory chantent All the Earth is Alive, toute la terre est en vie.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 25 de l’évangile selon saint Matthieu.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « Le royaume des Cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe pour sortir à la rencontre de l’époux. Cinq d’entre elles étaient insouciantes, et cinq étaient prévoyantes : les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d’huile, tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leurs lampes, des flacons d’huile. Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent. Au milieu de la nuit, il y eut un cri : “Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.” Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et se mirent à préparer leur lampe. Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes : “Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.” Les prévoyantes leur répondirent : “Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutôt chez les marchands vous en acheter.” Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent : “Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !” Il leur répondit : “Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas.” Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
Je regarde les deux groupes de jeunes filles qui dorment dans la salle des noces. Je regarde les flacons d’huile en réserve des jeunes filles prévoyantes et les lampes presque vides des jeunes filles insouciantes. Je regarde ma propre lampe. Ai-je de l’huile en réserve ?

Point 2
« Voici l’Époux, sortez à sa rencontre ! » Il est trop tard pour acheter de l’huile. Il est impossible aux insouciantes d’être prêtes à la place des prévoyantes. Je regarde la porte de la salle des noces se refermer. J’entends le cri : “Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !” et la réponse de l’Époux : “Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas.”

Point 3
« Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. » Comment prendre au sérieux cet avertissement du Seigneur ? Comment me préparer à la rencontre qui peut survenir à tout moment ? Par la prière ? En m’ouvrant aux autres ? En partageant mes biens et mon temps ? En me libérant de certaines attaches ? Je médite en moi même.

J’écoute de nouveau le texte en étant sensible à l’accélération du rythme de l’action à partir du cri « Voici l’époux, sortez à sa rencontre ».

Je parle avec le Seigneur comme un ami parle à son ami ou un serviteur à son maître à partir de ce qui m’a touché dans la prière. Je prépare la rencontre finale en le rencontrant aujourd’hui.

En ce premier jour du temps pour la Création, nous te prions Seigneur de nous donner des coeurs de veilleurs. Aide nous à poser un regard ajusté sur la dégradation de la Création : un regard libéré de la peur, qui ne se détourne pas des conclusions difficiles. Mais aussi un regard enraciné dans ton Espérance, qui cherche sans relâche les signes de ton retour.

Notre Père
qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite,
sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour,
pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi
à ceux qui nous ont offensés
et ne nous laisse pas entrer en tentation,
mais délivre-nous du mal.
Amen.