Aujourd'hui nous sommes le samedi 1er juillet.
En écoutant le chant Partage de John Littleton demandons au Seigneur la grâce de le guetter et de l’accueillir dignement quand il passe dans nos vies. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 18 du livre de la Genèse.
En ces jours-là, aux chênes de Mambré, le Seigneur apparut à Abraham, qui était assis à l’entrée de la tente. C’était l’heure la plus chaude du jour. Abraham leva les yeux, et il vit trois hommes qui se tenaient debout près de lui. Dès qu’il les vit, il courut à leur rencontre depuis l’entrée de la tente et se prosterna jusqu’à terre. Il dit : « Mon seigneur, si j’ai pu trouver grâce à tes yeux, ne passe pas sans t’arrêter près de ton serviteur. Permettez que l’on vous apporte un peu d’eau, vous vous laverez les pieds, et vous vous étendrez sous cet arbre. Je vais chercher de quoi manger, et vous reprendrez des forces avant d’aller plus loin, puisque vous êtes passés près de votre serviteur ! » Ils répondirent : « Fais comme tu l’as dit. » Abraham se hâta d’aller trouver Sara dans sa tente, et il dit : « Prends vite trois grandes mesures de fleur de farine, pétris la pâte et fais des galettes. » Puis Abraham courut au troupeau, il prit un veau gras et tendre, et le donna à un serviteur, qui se hâta de le préparer. Il prit du fromage blanc, du lait, le veau que l’on avait apprêté, et les déposa devant eux ; il se tenait debout près d’eux, sous l’arbre, pendant qu’ils mangeaient. Ils lui demandèrent : « Où est Sara, ta femme ? » Il répondit : « Elle est à l’intérieur de la tente. » Le voyageur reprit : « Je reviendrai chez toi au temps fixé pour la naissance, et à ce moment-là, Sara, ta femme, aura un fils. » Or, Sara écoutait par-derrière, à l’entrée de la tente. – Abraham et Sara étaient très avancés en âge, et Sara avait cessé d’avoir ce qui arrive aux femmes. Elle se mit à rire en elle-même ; elle se disait : « J’ai pourtant passé l’âge du plaisir, et mon seigneur est un vieillard ! » Le Seigneur Dieu dit à Abraham : « Pourquoi Sara a-t-elle ri, en disant : “Est-ce que vraiment j’aurais un enfant, vieille comme je suis ?” Y a- t-il une merveille que le Seigneur ne puisse accomplir ? Au moment où je reviendrai chez toi, au temps fixé pour la naissance, Sara aura un fils. » Sara mentit en disant : « Je n’ai pas ri », car elle avait peur. Mais le Seigneur répliqua : « Si, tu as ri. »
Textes liturgiques © AELF, Paris
Point 1
« Dès qu’il vit les visiteurs, Abraham courut à leur rencontre ». Je me place dans cette heure chaude où pourtant Abraham bondit. Avec une hospitalité faite d’élan et même de zèle, il offre la meilleure nourriture. Je médite sur cette hospitalité pleine de vitalité. J’imagine l’émotion que ressent Abraham, son cœur brûlant de servir.
Point 2
« Abraham se tenait debout près d’eux, sous l’arbre ». J’imagine la scène, la table apprêtée, les mets disposés. L'hôte, les hôtes, qui mangent à l’ombre de l’arbre. Et Abraham, debout, à distance, en retrait, silencieux et attentif. Je regarde ce respect qu’il manifeste pour ses visiteurs.
Point 3
L’accueil et l’hospitalité d’Abraham sont acceptées et reconnues. Une promesse est formulée qu’il ne reste qu’à savoir recevoir. « Y a- t-il une merveille que le Seigneur ne puisse accomplir ? » nous dit le texte. Je répète cette phrase en moi-même. « Y a- t-il une merveille que le Seigneur ne puisse accomplir ? »
J’écoute à nouveau le passage, attentif aux gestes d’Abraham. La seconde lecture est légèrement tronquée.
Je rends grâce au Seigneur pour la merveille que lui seul accomplit, et je lui demande la grâce de l’hospitalité.
Le Seigneur fit pour nous des merveilles ; Saint est son nom !
il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères.
Louange à toi, Seigneur, pour les siècles des siècles.
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen