Aujourd'hui nous sommes le samedi 1er mars.

Je me mets en condition pour répondre au Seigneur qui m’attend dans la prière. Je respire plus longuement pour gagner en sérénité. Je me présente tel que je suis à cet instant. J’essaie d’ouvrir mon oreille et d’ouvrir mon cœur à la parole que je vais entendre. Je peux me représenter en imagination Jésus en Judée prêt à enseigner les foules qui l’entourent et la “garde rapprochée” des disciples qui essaient de faire de leur mieux…

Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons le chant “Chaque enfant est une étoile” interprété par Marie-Louise Valentin.

R/ Chaque enfant est une étoile, Un éclat de l’infini, Dieu allume des étoiles Dans le ciel de notre vie.

1. Dans leurs yeux Un chemin à commencer.
Dans leurs yeux Un chemin inexploré.

2. Dans leurs voix Un refrain à libérer.
Dans leurs voix Un refrain d’immensité.

3. Dans leurs mains Un dessin à révéler.
Dans leurs mains Un dessin de gratuité.

La lecture de ce jour est tirée de l'évangile selon saint Marc au chapitre 10.

En ce temps-là, des gens présentaient à Jésus des enfants pour qu’il pose la main sur eux ; mais les disciples les écartèrent vivement. Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. Amen je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. » Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains. Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Je me représente en imagination les gens qui amènent leurs enfants à Jésus pour qu’il les bénisse. Que ressentent-ils ? Que veulent-ils ? Qui est-ce que je veux amener à Jésus aujourd'hui ?

2. Jésus ressent un sentiment fort, presque violent, en voyant que les disciples repoussent les parents des enfants : le royaume des cieux appartient à ceux qui sont comme ces enfants… Les béatitudes disent aussi que le royaume des cieux appartient aux “pauvres en esprit”, aux “ humbles de coeur”… Jésus voudrait vraiment que les disciples mettent en pratique cela. Je prends pour moi cet appel urgent.

3. Qui sont ces petits, ces humbles malmenés aujourd’hui ? Ils sont bien souvent les mêmes qu’au temps de Jésus : les enfants, les malades, les handicapés, les étrangers, les femmes… Je suis moi aussi appelé(e) à les bénir, c’est-à-dire à dire et à faire du bien pour eux.

Pour écouter une seconde fois l’évangile de ce jour, je me mets à la place des disciples en essayant de comprendre ce qu’ils ressentent.

Pour finir ce temps de prière je m’adresse au Seigneur comme à un ami et je lui demande qu’il me déplace comme il a déplacé ses disciples. Que faire pour les “pauvres en esprit” autour de moi ? Que faire pour devenir “pauvre en esprit” ? Je confie ma semaine prochaine au Seigneur.

Mon Père, Je m'abandonne à toi,
fais de moi ce qu'il te plaira.
Quoi que tu fasses de moi, je te remercie.
Je suis prête à tout, j'accepte tout.
Pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures,
je ne désire rien d'autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre tes mains.
Je te la donne, mon Dieu, avec tout l'amour de mon cœur,
parce que je t'aime, et que ce m'est un besoin d'amour de me donner,
de me remettre entre tes mains, sans mesure,
avec une infinie confiance, car tu es mon Père.

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, amen