Au début de ce temps de prière, je demande au Seigneur la grâce d’écouter sa Parole, source de vie : Seigneur que ma vie soit transformée intérieurement comme pour Jaïre, le chef de la synagogue et la femme qui s’est approchée de toi. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen.
Cristobal Fones chante No fijeis los ojos : avec lui, tournons notre regard, tout notre être vers le Christ.
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 5 de l’Évangile selon Saint Marc.
En ce temps-là, Jésus regagna en barque l’autre rive, et une grande foule s’assembla autour de lui. Il était au bord de la mer. Arrive un des chefs de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds et le supplie instamment : « Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. » Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu’elle l’écrasait. Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans… – elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans avoir la moindre amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré –… cette femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus, vint par derrière dans la foule et toucha son vêtement. Elle se disait en effet : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. » À l’instant, l’hémorragie s’arrêta, et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal. Aussitôt Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait : « Qui a touché mes vêtements ? » Ses disciples lui répondirent : « Tu vois bien la foule qui t’écrase, et tu demandes : “Qui m’a touché ?” » Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait cela. Alors la femme, saisie de crainte et toute tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité. Jésus lui dit alors : « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. » Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre, le chef de synagogue, pour dire à celui-ci : « Ta fille vient de mourir. À quoi bon déranger encore le Maître ? » Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. » Il ne laissa personne l’accompagner, sauf Pierre, Jacques, et Jean, le frère de Jacques. Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l’agit ation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris. Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui étaient avec lui ; puis il pénètre là où reposait l’enfant. Il saisit la main de l’enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! » Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher – elle avait en effet douze ans. Ils furent frappés d’une grande stupeur. Et Jésus leur ordonna fermement de ne le faire savoir à personne ; puis il leur dit de la faire manger.
Textes liturgiques © AELF, Paris
1
Je suis au milieu de la foule qui presse Jésus. J’observe les attitudes des deux des protagonistes, tous deux désespérés : Jaïre, chef de la synagogue qui supplie Jésus de sauver sa fille et la femme qui vient par derrière toucher le manteau de Jésus afin d’être guérie. Ces deux attitudes traduisent l’élan de leur foi.
2
Jésus est celui qui relève, qui prend soin de nous. Il cherche à redonner la vie. Avec une économie de paroles, il s’adresse à la femme : « Va, ta foi t’a sauvée » et à la fille de Jaïre : « Lève-toi ». Je fais mémoire de moments où je me suis senti relevé.
Introduction à la deuxième écoute
Pour cette deuxième écoute, je suis attentif à la dynamique de vie qui anime les personnages, à leurs mouvements. Ils osent approcher Jésus.
Invitation à une prière personnelle
Je me tourne vers le Seigneur et je lui confie tout ce que je suis : mes yeux, mes oreilles, mon intelligence et mon cœur pour que je sois attentif comme lui à la détresse physique ou morale de ceux que je rencontre.
Prière finale
Gloire au Père,
et au Fils,
et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est,
qui était, et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen.