Aujourd'hui nous sommes le mercredi 1 janvier et nous fêtons Marie Mère de Dieu.
Au début de ce temps de prière, je demande au Seigneur d’entrer dans la joie des bergers devant le nouveau-né. Je me présente devant le Seigneur avec tout ce que je suis et avec mon désir de l’adorer. Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit.
Nous écoutons “Maranatha, l'épouse et l'esprit disent vient” chanté par la communauté de l’Emmanuel.
Maranatha !
L’Esprit et l’Épouse
Disent : "Viens, Seigneur !
Viens, Jésus, nous t’attendons !"
Maranatha !
Nos cœurs te désirent :
De ton sein jaillit
L’Esprit Saint, l’eau de la vie !
Sauvés par l’Agneau de Dieu,
Nous marchons vers la victoire.
L’ancien monde s’en ira,
Plus de mort : "Tu es la vie !"
Maranatha !
L’Esprit et l’Épouse
Disent : "Viens, Seigneur !
Viens, Jésus, nous t’attendons !"
Maranatha !
Nos cœurs te désirent :
De ton sein jaillit
L’Esprit Saint, l’eau de la vie !
Ton nom sera sur nos fronts,
Nous pourrons voir ton visage.
Tu es l’Alpha, l’Omega.
Ô Jésus, nous t’adorons !
Maranatha !
L’Esprit et l’Épouse
Disent : "Viens, Seigneur !
Viens, Jésus, nous t’attendons !"
Maranatha !
Nos cœurs te désirent :
De ton sein jaillit
L’Esprit Saint, l’eau de la vie !
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 2 de l’évangile selon saint Luc.
En ce temps-là, les bergers se hâtèrent d’aller à Bethléem, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire. Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient les bergers. Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu selon ce qui leur avait été annoncé. Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l’enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception.
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. Dans un premier temps, je peux contempler les bergers, ce qu’ils font, ce qu’ils voient, ce qu’ils entendent, ce qu’ils disent… Ils se hâtent, ils voient, ils racontent ce qui leur a été annoncé, puis ils partent, glorifient et louent Dieu… Tout semble naturel, évident… Une foi, une joie, humble, simple qui ne s’embarrasse pas de mille questions…
2. Dans un second temps je contemple Marie et Joseph qui, avec la circoncision et le nom, font entrer Jésus naturellement dans la communauté juive… comme cela fut annoncé… Là encore, rien d’extraordinaire,… quand Dieu visite l’humanité, il ne s’impose pas, il se met en marche comme chacun de nous…
3. Je peux maintenant m’interroger sur ma propre vie : vers quoi est ce que je me hâte ? Qu’est-ce qui me fait courir ? Qu’est-ce qui me donne de la joie humaine, humble, simple et vraie comme pour les bergers… ?
Écoutons à nouveau ce passage de l’évangile en étant attentif à la simplicité, à la sobriété avec laquelle Luc nous confie ces évènements…
Je demande au Seigneur qu’il me donne sa paix et me tourne résolument vers ce qui est simple, humble, vrai, beau… dans mon quotidien.
Prends, Seigneur, et reçois toute ma liberté, ma mémoire, mon intelligence et toute ma volonté, tout ce que j'ai et tout ce que je possède, c'est toi qui m'a tout donné; à toi, Seigneur, je le rends. Tout est à toi, disposes en selon ton entière volonté. Donne moi seulement de t'aimer, et donne moi ta grâce. Elle seule me suffit.
Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit.