Aujourd'hui nous sommes le mardi 25 mars, de la 3ème semaine de Carême et nous fêtons l’Annonciation du Seigneur.
Au début de ce temps prière, je cherche une disposition intérieure ou corporelle, qui me permette particulièrement d’accueillir la bonne nouvelle de Jésus annoncée par l’ange Gabriel à Marie. Que cette annonciation du Seigneur m’invite à vivre davantage de son amour et ne pas avoir peur d’en être témoin. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen
Nous écoutons l’Angelus, chanté par les jeunes confirmés du Lycée Labourdonnais à la paroisse Sainte Thérèse Curepipe.
Voici que l’ange Gabriel
Devant la Vierge est apparu
De toi va naître un enfant Dieu
Et tu l’appelleras Jésus.
Et son nom est Emmanuel.
De mon Seigneur j’ai tout reçu,
Je l’ai servi jusqu’à ce jour.
Qu’il fasse en moi sa volonté,
Je m’abandonne à son amour.
Et Dieu se fit petit enfant,
La Vierge lui donna son corps.
Il connut toute notre vie,
Nos humbles joies et notre mort.
La lecture de ce jour est tirée du 1er chapitre de l’évangile selon saint Luc.
En ce temps-là,
l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu
dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
à une jeune fille vierge,
accordée en mariage à un homme de la maison de David,
appelé Joseph ;
et le nom de la jeune fille était Marie.
L’ange entra chez elle et dit :
« Je te salue, Comblée-de-grâce,
le Seigneur est avec toi. »
À cette parole, elle fut toute bouleversée,
et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
L’ange lui dit alors :
« Sois sans crainte, Marie,
car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ;
tu lui donneras le nom de Jésus.
Il sera grand,
il sera appelé Fils du Très-Haut ;
le Seigneur Dieu
lui donnera le trône de David son père ;
il régnera pour toujours sur la maison de Jacob,
et son règne n’aura pas de fin. »
Marie dit à l’ange :
« Comment cela va-t-il se faire,
puisque je ne connais pas d’homme ? »
L’ange lui répondit :
« L’Esprit Saint viendra sur toi,
et la puissance du Très-Haut
te prendra sous son ombre ;
c’est pourquoi celui qui va naître sera saint,
il sera appelé Fils de Dieu.
Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente,
a conçu, elle aussi, un fils
et en est à son sixième mois,
alors qu’on l’appelait la femme stérile.
Car rien n’est impossible à Dieu. »
Marie dit alors :
« Voici la servante du Seigneur ;
que tout m’advienne selon ta parole. »
Alors l’ange la quitta.
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. Je me représente la scène : l’annonciation se passe dans une petite ville, Nazareth, très éloignée du temple de Jérusalem en lien avec la grossesse d’Elisabeth, sans référence au règne d’un roi. Ainsi la naissance de Jésus est annoncée avec dépouillement, dans l’ordinaire d’une vie quotidienne. Qu’est-ce que cela me dit de mes rencontres avec Dieu et ses projets pour moi ? Je m’en ouvre au Seigneur.
2. Sa rencontre avec Dieu par l’entremise de l’ange Gabriel ne laisse pas Marie indifférente : elle exprime comme un moment de stupeur, « toute bouleversée ». Mais ce Dieu qui bouscule nos manières de croire et d’agir est aussi celui qui rassure : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. ». Je médite ce terme de « grâce ». Qu’évoque-t-il pour moi ?
3. Je m’arrête sur l’échange entre Marie et l’envoyé de Dieu. Qu’est-ce qui me touche dans cette rencontre avec une Marie sensible, tout entière orientée vers Dieu et en même temps libre de questionner, sans se censurer. Qu’en est-il de ma proximité avec Dieu, de mon intimité avec lui dans ma vie quotidienne offerte à Lui, qu’elle soit contemplative ou active.
Dans l’Annonciation, tout commence par une intervention de Dieu. Je réécoute cet évangile en ayant à l’esprit que c’est Lui qui agit et qui prend l’initiative. C’est Lui qui envoie son messager vers Marie.
Tourné vers la Résurrection, je contemple Marie qui me montre que la grâce de Dieu nous précède. Elle m’invite à cultiver ma vie intérieure pour accueillir Dieu dans la confiance. Je demande au Seigneur la grâce d’être moi aussi recouvert de l’Esprit Saint. J’élargis ma prière aux catéchumènes qui se préparent au baptême dans la nuit de Pâques ; Avec eux, je peux dire « Me voici Seigneur, que tout m’advienne selon ta Parole ».
Je vous salue Marie, pleine de grâce ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen
Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, amen