Aujourd'hui, nous sommes le samedi 4 octobre. Nous faisons mémoire de saint François d’Assise.
C’est aussi le dernier jour du temps pour la création, débuté le 1er septembre dernier. L’Église a choisi ce jour car François d’Assise est le patron des écologistes. Je me dispose intérieurement pour rencontrer le Seigneur. Je lui demande la grâce de grandir en sensibilité à sa présence au cœur de sa création, dans toutes ses créatures humaines et non-humaines. Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen
Nous écoutons la musique : “Laudato Si (Loué sois-tu !) inspiré du cantique des créatures de saint François d'Assise, avec la participation des élèves de l'école saint Joseph de Gouesnou dans le Finistère.
Laudato, laudato, laudato si,
Loué sois tu Seigneur,
Laudato, laudato, laudato si,
Pour la merveille que je suis (bis)
1. Loué sois-tu pour tous les hommes
Pour tous ces frères que tu as mis sur mon chemin
Loué sois tu pour ce que nous sommes
Ce que nous créons de nos propres mains
Alors n'ayons pas peur de nous lever,
Et tous ensemble de chanter :
2. Loué sois-tu pour notre terre
Qui nous partage ses beautés qui nous nourrit
Loué sois tu pour notre mère,
Pour la nature dans sa diversité
Alors n'ayons pas peur de nous lever,
Et tous ensemble de chanter :
La lecture de ce jour est tirée du Psaume 68.
Les pauvres l’ont vu, ils sont en fête :
« Vie et joie, à vous qui cherchez Dieu ! »
Car le Seigneur écoute les humbles,
il n’oublie pas les siens emprisonnés.
Que le ciel et la terre le célèbrent,
les mers et tout leur peuplement !
Car Dieu viendra sauver Sion
et rebâtir les villes de Juda.
Il en fera une habitation, un héritage :
patrimoine pour les descendants de ses serviteurs,
demeure pour ceux qui aiment son nom.
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. Je me représente le ciel, la terre, les mers et tout leur peuplement; toute la création est appelée à célébrer le Seigneur. Je peux faire mémoire d’un lieu de la création qui a été un lieu source dans mon histoire ; je me représente son relief, sa flore, sa faune, les constructions humaines, ses habitants…
2. Les pauvres voient Dieu et sont en fête, les humbles sont écoutés de Dieu. Le psalmiste loue l’attitude des plus petits parmi les hommes : pourquoi ? À quoi sont-ils sensibles que d’autres n’éprouvent pas ? Je me laisse toucher par cette invitation à l’humilité, à la simplicité de vie.
3. Le psalmiste a foi : Dieu n’oublie pas sa création. Au contraire, il la sauve et la rebâtit. Cette certitude vient nourrir son espérance et le conduit à la louange. Face à quels défis dans ma vie et autour de moi ai-je besoin de recevoir la grâce de l’espérance ?
Pendant la deuxième écoute du psaume, je me laisse toucher par les mots du psalmiste. Je peux retenir une expression qui résonne avec ma vie, ici et maintenant.
M’adressant à Jésus comme un ami parle à un ami ou un serviteur à son maître, je lui présente ce qui m’habite en écho à ce psaume. Par exemple, je peux prêter attention à la manière dont je suis invitée à le rencontrer dans sa création tout entière.
Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer.
Car c’est en se donnant qu’on reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on se retrouve,
c’est en pardonnant qu’on est pardonné,
c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie.
Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen