Prier
à l'aide du vitrail
Prier avec les personnages
En contemplant ces différentes vignettes,
me " mettre dans la peau " :
du jeune fils qui réclame comme un dû
" sa part d'héritage " et qui la reçoit de son
père
Prendre conscience de la part d'héritage que je reçois,
moi-aussi, à travers tout ce qui est remis entre mes mains dans
la vie quotidienne ; part déjà pleinement reçue à
mon baptême, redonnée à chaque eucharistie. Qu'est-ce
que j'ai fait de cette part d'héritage, comment l'ai-je faite fructifiée,
comment l'ai-je lapidée ? (Cf. scènes d'égarement
du jeune fils) Regarder le jeune fils à moitié nu plonger
son regard dans celui de son père et le serrer dans ses bras, me
demander ce que je veux vivre aujourd'hui et comment j'aimerais, avec
la grâce de Dieu, gérer cet héritage offert par l'alliance
renouée avec le Père
du fils aîné
Entrer dans les jugements qu'il porte sur son jeune frère et sur
son père. Et regardant la vignette qui l'identifie, lui le frère
aîné, au même titre que son jeune frère, comme
gardien de porcs... je me laisse déranger et interpeller par ce
commentaire des théologiens du moyen âge. Puis regarder,
dans les deux dernières vignettes, l'arbre émondé
mais en fleur qui unit le père et le fils, la douceur du geste
du père réintroduisant son fils dans la maison, accueillir
moi aussi, cette " re fleuraison " et consentir à me
laisser prendre par la main pour être réintroduit(e) dans
la maison auprès du Père et y être à ma place
de fils, de fille, bien aimé(e).
du père qui donne à son jeune fils,
sa substance = tous ses biens, c'est-à-dire tout ce qu'il a et
tout ce qu'il est.
Entrer dans son émotion au moment où il embrasse son fils
moitié nu. Devenir, avec lui, miséricorde. Par lui, redonner
à celui qui s'est perdu, égaré, éloigné,
sa dignité de fils, de fille, de frère, de sur. Laisser
la joie de la fête habiter mon cur.
Pirer avec la couleur
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